A en croire le secrétaire général de l’ECIDE, il est question de préparer le terrain avant d’amorcer les actions de rue pour réclamer la vérité des urnes.
“Dans les mois qui suivent, nous allons amorcer les manifestations de terrain conformément à la Constitution. Donc elles vont s’inscrire dans la logique de l’article 64 de la Constitution. Quand nous allons annoncer ces manifestations, les citoyennes et citoyens, congolaises et congolais qui vont sortir massivement, seront dans les rues, sur les places publiques jusqu’à ce que Félix Tshilombo, président nommé et son mentor Kabila Joseph vont quitter le pouvoir et jusqu’à ce que nous puissions établir et rétablir la véritable démocratie dans notre pays”, explique Devos Kitoko.
Pour le secrétaire général de l’Ecide, l’installation de ces comités de résistance citoyenne n’est nullement à confondre avec une préparation d’une rébellion ou d’une insurrection comme le prétendent certains.
“Ce sont des citoyennes et citoyens de notre pays qui sont formés aux méthodes de manifestations pacifiques. Comme vous le savez, la RDC a pris l’habitude de confondre manifestation aux pillages et casses. Nous ne voulons pas en arriver jusque là, voilà pourquoi nous préparons les congolaises et congolais à des manifestations pacifiques”, affirme-t-il.
Notons qu’après Masimanimba, l’équipe des cadres de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement va poursuivre avec l’installation des comités de résistance citoyenne dans d’autres territoires de l’ex Grand Bandundu (Kwilu, Mai-Ndombe, Kwango) avant d’entamer le même exercice dans la partie Est du pays.
Pendant ce temps, le président de l’ECIDE Martin Fayulu, qui se considère toujours comme président élu de la RDC, poursuit sa tournée aux États-Unis dans le cadre de la quête de la vérité des urnes.
Élysée Odia