Félix Tshisekedi est arrivé à Washington le 03 avril, donc demain mercredi.

C’est un voyage de 48 heures.

Il aura un tête-à-tête avec le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo au Département d’Etat.

Le message qui fera objet à l’ordre du jour de ce tête-à-tête C-NEWS l’a déjà intercepté via ses câbles au sein de l’ambassade USA à Kinshasa.

Ce message dit exactement ceci :«pour nous les Américains, nous exigeons à Félix Tshisekedi de se surpasser des accords qui le lient avec Joseph Kabila. Si jamais, il n’obtempérait pas, nous allons le considérer également comme un tricheur et corrompu au même titre que Kabila, Nangaa, Basengezi père et fils, Benoit Lwamba et consorts».

En effet, les sanctions contre Nangaa, Basengezi père et fils ; Benoit Lwamba et consorts étaient largués comme un jalon dans la perspective de persuader Félix Tshisekedi à coopérer.

A cet effet, les Américains n’hésiteront pas de rebondir sur les revendications de Martin Fayulu sur la vérité des urnes, si jamais FATSHI ne coopérait pas pour mettre Kabila hors d’état de nuire ; l’écarter définitivement de tout ce qui est Congo et congolais.

Ce n’est pas pour rien que les USA ont carrément repris dans le motif des dernières sanctions contre notamment Nangaa, Basengezi père et fils ; Benoit Lwamba l’ensemble de cahier des charges des revendications de Fayulu Madidi.

Si Jamais Félix Tshisekedi n’adhère à la démarche des Etats-Unis d’Amérique qui tiennent à écarter Kabila des affaires rd-congolais ; le plan à la Venezuela sera activé en vue de reconnaitre Martin Fayulu comme le véritable et vrai vainqueur des élections du 30 décembre dernier, comme les Etats-Unis reconnaissent la victoire de l’opposant, Juan Guaido.

Raisons pour lesquelles Fayulu, Ambongo, Muzito, Bemba et Katumbi séjournent à Washington.

La présence de ces leaders augure déjà l’idée d’un dialogue.

Ces leaders sont là, pour harmoniser les points de vues notamment entre eux et avec les décideurs du monde et cela se fait sous l’œil vigilant et la supervision de Mike Pompeo.



Le président élu Fayulu a même proposé l’idée justement d’un dialogue comme plan de sortie de crise liée au ticage des élections.

Ici, Félix Tshisekedi qui veut consolider ses liens avec la communauté internationale est placé sous ses responsabilités.

Refuser de coopérer c’est se tirer une balle dans la jambe, pourquoi pas dans la tête puisque Félix Tshisekedi froisserait ses difficiles liens avec les Etats-Unis et l’ensemble de la communauté internationale.

Même ses relations avec son parrain kenyian, le président Uhuru Kenyeta, qui a permis à ce dernier d’entrer en contact avec le français Emmanuel Macron.



YVES BUYA  C-News



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