1.- 30 juin 1960 (et bientôt) 30 juin 2019. Soit 59 ans d'Indépendance.
2.- Savons-nous que tout en étant le premier Président de la République à étrenner l'alternance politique via les élections, Félix Tshisekedi est surtout le tout premier à exercer son pouvoir sans l'Assemblée nationale, ni le Sénat, moins encore le Gouvernement ?
3.- Aucun de ses quatre prédécesseurs n'a connu cette épreuve. Ni Kasa-Vubu, ni Mobutu, ni même Kabila LD et Kabila J.
4.- D'aucuns pourraient dire : et Mzee ? Le cas de ce dernier est exceptionnel. Les animateurs du Gouvernement et du Hcr-Pt avaient volontairement déserté ces institutions.
5.- Ainsi, Fatshi - dont le mandat compte déjà une centaine de jours de moins - profite de la marge de manœuvres que lui reconnaît la Constitution pour entreprendre les initiatives inscrites dans le cadre du Programme des 100 Jours.
6.- La priorité des priorités se devine alors : l'installation effective de l'Assemblée nationale (elle est faite depuis le 24 avril dernier), du Sénat (elle est en cours) et du Gouvernement (elle attend la nomination du Premier ministre, la composition du Gouvernement et l'investiture de celui-ci par la chambre basse).






7.- Ainsi, le fonctionnement collégial des Institutions de la République n'est possible qu'au-delà des 100 jours.
8.- La question de bon sens est de savoir ce que Fayulu ou Shadary, Kikuni ou Ifoku, Shekomba ou Luntandila, aurait fait de plus pour ne pas dire de mieux à la place de Fatshi !
9.- Moralité : n'étant pour rien dans le retard enregistré, Fatshi fait pour ses 100 jours exactement ce qu'il savait et sait en droit de faire sans énerver la Constitution et les lois de la République, de même que sans porter préjudice aux Institutions du pays.
10.- Soutenir le contraire revient à remettre en cause les acquis en cours au nombre desquels, bien entendu, la mise en place de la coalition Cach-Fcc, la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés, la restauration progressive de la sécurité au Mai-Ndombe et au Nord Kivu, la réalisation des progrès dans la lutte contre Ebola, l'accélération des travaux d'infrastructures dans divers domaines.
11.- Figurons-nous seulement ce que le pays serait devenu si, depuis le 24 janvier 2019, le Chef de l'Etat s'était résigné à attendre l'installation du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) et du Gouvernement pour se jeter à l'eau !
12.- Le pays serait rendu ingouvernable. Et l'aventure www.congo30juin.com se serait arrêtée. Omer NSONGO DIE LEMA/Analyste politique
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