
La qualité de l’enseignement dépend de la motivation des enseignants, dit-on. D’où, par ailleurs, la célébration, chaque année, en République Démocratique du Congo, de la journée nationale de l’enseignement, le 30 avril. Malheureusement, mardi 30 avril dernier, avec les cris de lamentations et les larmes aux yeux, les enseignants ont manifesté leur mécontentement en lieu et place de fêter.
Vers 11 heures du matin, un groupe de syndicalistes-enseignants est allé au palais de la nation pour réclamer justice auprès du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Tout compte fait, ces syndicalistes exhortent le pouvoir public, par le truchement du Chef de l’Etat, à payer les arriérés de salaire depuis 2017, dans certaines écoles, mais aussi de majorer le salaire de l’enseignant en raison de la situation économique du pays. En ce qui concerne leur marche, le syndicat des enseignants du Congo, Syeco en sigle, félicite le Président de la République pour le comportement affiché par les militaires de la garde républicaine.
Georges Mulambu