
Jean-Yves Le Drian avait dit en février dernier : « L’élection s'est achevée finalement par une espèce de compromis à l'africaine ». Ces propos avaient fait parler à l’époque.
Aujourd’hui, le chef de la diplomatie française est plutôt admiratif. « Parce qu’il y a eu une alternance, a-t-il expliqué lundi lors de sa visite à Kinshasa. Je la constate avec plaisir. Il y a eu une vraie élection démocratique validée par la Cour constitutionnelle et validée par l’Union africaine. Et cette alternance, qui est effective, se concrétise aussi par des actes. Ce n’est pas uniquement une alternance du discours. »
Le ministre français de lʼEurope et des Affaires étrangères a également cité notamment des réalisations dans le cadre de la décrispation du climat politique. « Le président Macron m’a également demandé de saluer toutes les initiatives prises par le président Tshisekedi dans le domaine de l’État de droit », a-t-il souligné.
#RDC : Rencontre avec le Président Félix Tshisekedi à Kinshasa : lancement d’un nouveau partenariat franco-congolais autour de priorités communes : la sécurité, la santé, l’éducation, l’agriculture et l’énergie. La #France apportera un soutien de 300 millions d’euros sur 5 ans. pic.twitter.com/YK8E12NQpv— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) ٢٠ مايو ٢٠١٩
Jean-Yves Le Drian a évoqué aussi les principaux axes du partenariat entre la France et la RDC. Sur le plan de l’éducation, il a dit qu’un accent particulier sera mis sur un appui renforcé aux grandes écoles de formation de l’administration congolaise.
Pour ce qui est de la santé, un effort singulier devra être fourni sur la recherche dans le but d’affiner la connaissance du virus Ebola. Et la France veut également accompagner la RDC dans le chantier de la réforme du secteur de la sécurité et dans le renforcement des capacités de l’armée congolaise.
Par RFI