Une chose était de regarder dans une même direction, en décembre 2018, pour la victoire de la coalition politique, une autre a été d’opter pour un combat commun, en muant Lamuka en regroupement politique, en vue de l’avenir de l’opposition face au régime Tshisekedi fils. Le départ de la famille politique de l’opposition congolaise-team Genève, comprise dans sa nouvelle dimension, pose d’ores et déjà problème.



 L’actuel Coordonnateur de ce clan, Moïse Katumbi Chapwe serait en train de prêcher pour une autre chapelle que celle de ses colistiers dont Martin Fayulu Madidi et Adolphe Muzito dont la dernière sortie politique, à Kisangani, révélait leur jusqu’auboutisme quant au combat, soit-il suranné selon d’aucuns, axé sur la vérité des urnes. 

Sauver la coalition

Les contradictions dans le chef des Sociétaires de la coalition Lamuka sont loin d’être une utopie à la chinoise. Depuis, en effet, le retour de Moïse Katumbi Chapwe en RD. Congo, le décor du divorce semble être planté au sein de ce nouveau clan de l’opposition congolaise. D’abord, du simple fait qu’aucun Colistier parmi les leaders composant le regroupement n’a dû accompagner au pays le leader actuel de Lamuka qui, à l’unanimité à Bruxelles, en avril dernier, a été promu Coordonnateur de la coalition, pour une durée de trois mois. Que ce soit Freddy Matungulu, Adolphe Muzito comme Martin Fayulu, pour ne pas citer les deux autres poids lourds qui séjournent jusqu’ici au vieux continent, en l’occurrence Jean-Pierre Bemba Gombo et Mbusa Nyamwisi Antipas qui sont aussi en route vers la RD. Congo. Ensuite, il faut évoquer la position de Moïse Katumbi par rapport aux enjeux politiques de l’heure, notamment la possibilité de rencontrer le nouveau Chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, laquelle a su provoquer un tolet général. Concrètement, le nœud gordien du langage des sourds entre ces opposants congolais se veut la nouvelle orientation politique vis-à-vis du régime en présence et l’avenir du clan. Celle du choix entre le radicalisme pure et simple et l’opposition modérée dite républicaine. D’où la pertinente question : qui de Fayulu-Muzito ou de Katumbi-Bemba fléchira de telle sorte que les vues diamétralement opposées soient harmonisées, pour l’unité de la coalition ?








La voix de la sagesse 

De deux choses l’une. Soit l’opposition républicaine, soit celle qui se veut radicale. Dans tous les cas, Katumbi a opté pour la première option qui consistera à s’opposer contre les déviations du régime Tshisekedi, en soutenant les actions positives qui vont dans le sens de ne pas violer la constitution congolaise et de garantir le bien-être au peuple congolais. D’où, promet-il d’envisager en plein jour, un face-à-face entre les leaders de Lamuka dont Bemba, Fayulu et lui-même, et Tshisekedi Félix. Une rencontre que le MLC juge de bon aloi quand bien même récusée dans les milieux proches de Fayulu et Muzito. Quid de la position de cinq leaders restants eu égard à l’orientation du clan? Silence. Il va sans dire que Katumbi qui, lui, aligne Lamuka dans l’opposition républicaine est mal placé pour prendre position à la place de ses colistiers, en dehors du Présidium des Présidents-Initiateurs. Ce qui laisse à croire qu’à défaut de l’organisation d’une rencontre entre ces derniers, dans un bref délai, pour résoudre cette crise interne, respectivement, ils vont convoler à tâtons. Qu’à cela ne tienne, le fils d’Etienne Tshisekedi siège légalement, depuis fin janvier 2019, dans son strapontin présidentiel, félicité par une frange considérable de l’opinion nationale et transnationale. Vaut-il la peine de s’opposer radicalement à son régime, au point de récuser son pouvoir, ou carrément reconnaitre en amont son imperium, pour s’opposer contre ses déviations, en aval ? Wait and see.

Jacques Kitengie
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