
"C’est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi", affirme Moïse Katumbi dans un entretien exclusif accordé à Marc Perelman, de France 24, et à Christophe Boisbouvier, de RFI, lundi 6 mai. L'opposant congolais en exil affirme qu’il souhaite "consoler" la population, notamment "les familles qui ont été maltraitées (...) et qui ont vécu l’enfer".
Moïse Katumbi assure que les récentes décisions de justice en sa faveur ne sont pas le fruit d’un accord avec le président Félix Tshisekedi, mais résultent d’une justice désormais épargnée par les ingérences politiques.
Se tourner vers l’avenir
L'opposant congolais répond par ailleurs à l’ancien président Joseph Kabila qui l’avait qualifié de "Judas", affirmant que c’est lui, au contraire, le traître à son pays qui devra rendre des comptes.
Malgré son alliance avec le candidat malheureux à la présidentielle, Martin Fayulu, et ses critiques dénonçant une élection "orchestrée" par Joseph Kabila, Moïse Katumbi reconnaît Felix Tshisekedi comme le président élu et appelle à se tourner vers l’avenir. Il refuse ainsi de s’associer aux appels de Martin Fayulu à la démission de Félix Tshisekedi et explique que ce dernier a effectué "de bonnes choses", notamment la libération des prisonniers politiques.
Moïse Katumbi se définit toutefois toujours comme un opposant, mais propose une opposition "républicaine". Il n’exclut pas d'être candidat à la prochaine élection présidentielle en RD Congo.
France 24