Plus de 200 passagers attendaient, ce mercredi soir, pour embarquer de la base militaire de Melsbroek en direction de Kinshasa pour accompagner la dépouille de l’opposant Etienne Tshisekedi.Le lider maximo de l’UDPS est décédé en Belgique le 1er février 2017, à l’âge de 84 ans.
Des cérémonies d’hommage national sont prévues ces jeudi et vendredi à Kinshasa où plusieurs présidents africains sont attendus.
Las, en début de soirée, les passagers qui faisaient le pied de grue à Melsbroek ont été informés que le vol était reporté sans qu’une nouvelle date soit annoncée.
Une cérémonie officielle devait avoir lieu sur le tarmac de Melsbroek en présence de certains membres de la famille et du ministre belge des Affaires étrangères et de la Défense Reynders. Cérémonie annulée aussi.
A qui la faute ?
Pas à l’armée belge comme certaines rumeurs l’ont laissé entendre. « L’armée belge n’a rien à voir avec le rapatriement du corps », nous explique-t-on à bonne source. « L’armée a mis son aéroport et ses installations à disposition pour faciliter l’organisation du rapatriement. Pour le reste, ce sont les autorités congolaises qui sont à la manoeuvre. Ce sont elles qui ont affrêté le vol commercial pour rapatrier le corps. »
Le souci est donc à chercher ailleurs. « Un manque de coordination entre différents services », nous explique une source congolaise embarrassée qui fait état d’une « petite partie de facture pas honorée ».
Mais, sur le coup de 22 heures 30, les mêmes autorités congolaises ne désespéraient pas de trouver une solution pour que le corps puisse être présent demain à Kinshasa, histoire d’éviter un fiasco total autour du retour de la dépouille du héros défunt.
« On va examiner rapidement toutes les pistes pour que le corps puisse revenir au pays ce jeudi et que l’hommage puisse se dérouler selon le programme prévu. »
Pour les passagers bloqués à Bruxelles ? « On va tout fare pour en emmener un maximum mais on ne peut rien garantir ».
Hubert Leclercq