onique Kitoko, proche-fidèle du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, Secrétaire Nationale Adjointe en charge de la communication et médias de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est décédée dans l’après-midi de ce mercredi 05 juin à l’âge de 47 ans, suite à une crise cardiaque survenue à l’Assemblée Nationale.

Elle laisse derrière elle, 7 enfants, amies et connaissances que Politico.cd à trouver inconsolables à Lemba super (une commune de Kinshasa).

Détails sur les circonstances de son décès
Elle était au bureau du 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, Jean-Marc Kabund où elle devrait être reçue. Il doit y avoir une altercation entre elle et une de femme commise au protocole. Elle a tout fait pour entrer dans le bureau du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, affirmant qu’elle était venue “juste lui dire un simple bonjour”.

Un témoin explique à POLITICO.CD

Comme elle avait traînée, elle a dit qu’elle ne savait pas de quoi, elle mourrait de faim et puis elle a fait sortir son pain dans le sac. Après, elle a appelée un photographe et lui a dit de la faire une dernière photo. Ce dernier lui a posé la question pourquoi “dernière photo ?”. Sa reponse était, “une dernière photo de la journée”. Quelques temps après elle a dit qu’elle ne se sentait pas bien et du coup elle est tombée, chose grave il n’y a aucune boîte de secours dans l’enceinte du parlement de la RDC au palais du peuple, pire encore les policiers qui ont accouru à son chevet ont fait preuve d’ignorance des notions élémentaires de premiers soins. Il n’y avait pas aussi d’ambulance au siège du parlement pouvant lui évacuer dans des conditions requises”, nous relate un conseiller de Jean-Marc Kabund, témoin de l’événement.”

Et au témoin d’ajouter : “Par conséquent, elle a été acheminée dans un véhicule de transport publique apparenté à celui qu’on appelle à Kinshasa “Esprit de mort”, non approprié pour le service médicale d’urgence.Toutes choses qui auraient empiré son état”.





Escortée par les policiers, Monique Kitoko a rendu l’âme quelques minutes après avoir été prise en charge par un service médical de l’hôpital du cinquantenaire de Kinshasa.

Un cadre de l’UDPS en pleur, à la résidence familiale de Monique Kitoko à Lemba, parle à cœur ouvert de la désormais feu.

“Malgré sa beauté et la générosité de son cœur, Monique Kitoko n’épargnait aucun sacrifice dans le combat pour l’avènement d’un Etat de droit en RDC aux côtés d’E. Tshisekedi et de l’actuel Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Au sein de l’UDPS où elle avait gravi tous les échelons de la simple combattante au Secrétaire Nationale Adjointe, en charge de communication et médias. Un combat qui lui à valu d’essuyer des gaz lacrymogènes, des balles réelles de la police antiémeute. Je me souviens, lors d’une marche de revendication pour le processus électoral transparent, l’année dernière, Monique Kitoko était tombée dans un trou profond de 5 mettre entre 10ème et 11ème rue Limete, alors qu’elle faisait un replis stratégique dans un face à face avec les éléments de la police”, témoignage choc d’un cadre de l’UDPS.

Initiatrice de la Fondation FATSHI (FOFAT) et très active sur les réseaux sociaux, Monique Kitoko meurt avant la formation du gouvernement alors qu’elle était pressentie ministrable. D’ailleurs, le chef de l’Etat l’avait déjà reçu plusieurs fois, selon une source présidentielle.

Dès l’annonce de son décès le chef de l’Etat a dépêché son émissaire à l’hôpital du cinquantenaire de Kinshasa que Politico.cd a rencontré en exclusivité. Celui-ci a témoigné au micro Politico.cd “toute la peine du chef de l’Etat en apprenant cette nouvelle aux effets d’une bombe au lendemain des obsèques d’Étienne Tshisekedi au côté du quel Monique Kitoko a longuement milité”.

Jordan Mayenikini Ngonda
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