Pour une fois, analystes, commentateurs, bookmakers, et…abonnés aux postes ministériels sont logés à la même enseigne. Comment lire le nouveau Raïs à la veille de la publication du gouvernement ?Difficile, voire impossible d'entrer dans la tête du dispensateur en chef du pouvoir qui en est à son tout premier exercice du genre. Parier un kopeck , dans ces conditions , sur qui sera qui dans le Gouvernement Ilunkamba s'apparenterait à prendre un risque non calculé .
En attendant la délibération du "Prof Fatshi", tout le monde ou presque en est réduit à de la spéculation. Sevrés de maroquins et de privilèges qui vont avec, les ministres de carrière n'en finissent pas de se perdre en conjectures sur la sauce à laquelle ils seront mangés. Félix Tshisekedi ayant manifesté son peu d'inclination à prendre les mêmes et à…recommencer.
En somme, ne pas faire du neuf avec du vieux. A-t-il tort ? A-t-il raison ? L'histoire tranchera. La même histoire renseigne que c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes.
Le Premier ministre a sans doute trouvé la formule idoine qui allie l'enthousiasme, la créativité reconnue à la jeunesse avec l'expertise, l'expérience et la sagesse, "marque de fabrique" des vieux routiers. Il n'y a donc place ni à la gérontocratie, ni au jeunisme.
Côté nouveaux-venus dans les allées du pouvoir, c'est aussi le stress d'avant délibération. Beaucoup rêvent déjà des ors et lambris des palais de la République. Beaucoup sont prêts à tout pour occuper enfin les bureaux douillets de Gombe.
Pour les uns comme pour les autres, la décision finale revient à FATSHI. Lui qui a pris l'affaire en délibéré. Seul devant sa conscience.
Un bémol. Coalition oblige, le chef de l'Etat partagera certains pans de sa délibération avec le patron de fait de la Majorité parlementaire qui se trouve être son… prédécesseur. Encore une variante de l'exception rd congolaise. José NAWEJ