* Entre-temps à l'UNC, c'est la colère. On parle d'un acharnement sur fond de quête de positionnement politique.
Les propos attribués au collectifs d'avocats de Félix Antoine Tshisekedi en rapport avec "l'affaire 15 millions Usd des petroliers" ont fait sortir le bâtonnier Jean-Joseph Mukendi de son silence. Président du collectif d'avocats de Fatshi, Me Jean-Joseph Mukendi dément formellement les propos médiatisés de Gaston Mukuna, qu'il déclare faussement attribués au collectif d'avocats de Félix Tshisekedi. Sans circonlocutions, ce denier affirme que c'est lui le président dudit collectif, ajoutant qu'à ce jour, le groupe ne s'est pas encore réuni pour examiner cette affaire qui agite l'opinion avec une ardeur constante.
" Je suis l'avocat personnel du Président de la République. Je ne sais pas si je devais le dire plusieurs fois à temps et à contretemps. Au jour d'aujourd'hui, je dois vous avouer que nous n'avons pas encore pris une quelconque position par rapport à cette affaire. Je promets que le collectif d'avocats du Chef de l'Etat se réunira au cours de la semaine prochaine sur ce dossier. Et donc, l'opinion doit retenir qu'au stade actuel le collectif d'avocats du Président de la République n'a encore fait aucune déclaration. Celle attribuée au groupe, demandant au directeur de cabinet du Chef de l'Etat de démissionner, n'engage que son auteur ", apostrophe Me Jean-Joseph Mukendi.
Cependant, à l'UNC de Vital Kamerhe, le ton est celui de colère. Des responsables de ce parti parlent d'un acharnement sur leur leadeur. Une ténacité, disent-ils, motivée par la quête permanente de positionnement politique.
Pour rappel, le week-end dernier, une structure des avocats se réclamant pro Tshisekedi demande la mise à l'écart de Vital Kamerhe, allié et directeur de cabinet de Félix Tshisekedi." Il ne faut pas que l'image de marque du Président de la République soit ternie par une affaire aussi grave. Nous pensons qu'en attendant les enquêtes, il faut que le président de l'UNC, Vital Kamerhe, démissionne d'abord", déclare Gaston Mukuna, membre du collectif d'avocats de Félix Tshisekedi, joint au téléphone par Top Congo Fm, radio privée émettant de Kinshasa.
Sur un ton sévère, Gaston Mukuna indique que l'accord de Nairobi qui crée la coalition CACH, lie deux partis politiques Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de Félix Tshisekedi et Union pour la nation congolaise (UNC)de Vital Kamerhe et non les personnes." Aujourd'hui, Vital Kamerhe peut ne plus être directeur de cabinet du Président de la République mais cet accord va continuer" ,souligne-t-il.
Des dents serrées, cet avocat ajoute que les soupçons de détournement qui pèsent sur Vital Kamerhe risquent de ternir l'image de marque du président de la République. " Nous demandons sa démission parce qu'il nous faut rassurer le peuple congolais. Le Président de la République a été élu et cela a suscité des espoirs et des attentes notamment dans la lutte contre l'impunité, le détournement des biens publics… Bref, la refondation de l'État de droit ", rappelle Gaston Mukuna.
Par ailleurs, le collectif par la bouche d'un de leur, fait savoir que les dirigeants congolais actuels devraient éviter de tomber dans le même piège que leurs prédécesseurs. " Il ne faut pas que ce que nous avons condamné et reproché pendant le régime passé, soit aujourd'hui accepté pour faire plaisir à certains visages ", renchérit cet avocat qui se réclame pro-Fatshi.
En attendant les conclusions de la justice, Vital Kamerhenommément incriminé, rejette d'un revers de la main toute implication dans cette affaire. Dans une interview au magazine panafricain Jeune Afrique, le leader de l'UNC avait affirmé que cet argent n'a jamais été détourné, avant de qualifier le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) d'un " petit coup mal monté ". Grevisse KABREL
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