Plus d’une semaine après le crash de l’Antonov affrété par la présidence, peu d’informations sortent. Les opérations de recherche ont été facilitées par la MONUSCO, la mission onusienne en RDC, qui a mis en contribution ses hélicoptères, ses avions, mais ne participe pas aux enquêtes. Les enquêtes justement ont commencé officiellement mardi.


Une équipe a été constituée pour continuer à chercher la boite noire de l’avion. Autour du lieu du crash, une surface d’environ 150 mètres de diamètre a été délimitée pour ces recherches.

Parmi les interrogations, il y a l’âge de l’avion et son état avant le crash. L’Antonov fabriqué en 1987 avait changé plusieurs fois d’immatriculation : Arménie, Afghanistan, Ukraine, etc.












L’autre interrogation, c’est sur l’identité des membres de l’équipage. On sait que deux pilotes russes étaient à bord, mais ce qui est questionné, c’est leur passé. Selon plusieurs sources, l’identité d’un d’entre eux correspond à celle d’un pilote russe qui était déjà arrêté en Thaïlande en 2010. Il était accusé de transporter plusieurs dizaines d’armes nord-coréennes. L’autre aurait été condamné en 2011 au Tadjikistan à 8 années d’emprisonnement.

L’autre question, c’est autour de la cause du crash. Les autorités privilégient la thèse de l’accident suite aux conditions météorologiques, mais certaines personnes évoquent la possibilité d’une attaque se basant sur les trous aperçus sur l’épave de l’appareil qui s’apparenteraient aux impacts de balles.

Mercredi, le ministre de l’intérieur a appelé au calme et a demandé à l’opinion d’éviter de spéculer et d’attendre les résultats des enquêtes.

Aussi, on ne connaît pas avec exactitude le nombre de victimes. Sept congolais se trouveraient à bord, selon les informations contenues dans le compte rendu de la dernière réunion extraordinaire du conseil des ministres. Cependant, les dépouilles de quatre personnes ont été acheminées jeudi à Kinshasa.
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