Une pluie fine a arrosé une partie de Bandalungwa hier mardi 10 décembre dans les après-midi. Les activités ont repris normalement au bout de quelques minutes. Cependant, alors que tout était calme, les eaux coulant à flot en provenance de Selembao ont inondé une bretelle de l'ex-avenue 24 Novembre.
Les propriétaires des shops de téléphones se sont brutalement précipités pour protéger leurs marchandises avant de voir les mamans qui étalent leurs produits et autres vendeurs à la sauvette se mettre à l'abri.
Quelques uns d'entr'eux ont perdu leurs biens. Ces eaux en furie ont rencontré des caniveaux non curés avant de transformer cette grande artère en un canal d'écoulement. Il s'en suivra naturellement un embrouillage-monstre sur une partie du boulevard en direction du parking Moulaert.
Impossible d'atteindre le rond-point. La population avait les pieds dans l'eau alors qu'il avait cessé de pleuvoir depuis plusieurs heures. Du coup, cette montée des eaux dans ce carrefour de Bandal était devenue l'objet de curiosité. Ceux qui habitent le long de la route observaient du haut de leurs immeubles ce phénomène.
Les habitants dans les parages du parking Moulaert reconnaissent que c'est depuis un temps qu'ils ne voient plus les eaux en provenance de Sélembao les envahir. Et cela arrivait généralement après une forte pluie. Ils précisent que les dernières pluies qui ont endeuillé la ville de Kinshasa, n'ont pas eu beaucoup d'impact à cet endroit.
C'est donc une surprise de voir le parking inondé alors qu'il a juste pleuviné.
D'autres personnes reconnaissent, cependant, que jadis Bandal était toujours victime des eaux usées refoulées par les avenues de Sélembao qui, à son tour, recueillaient les eaux de Mont-Ngafula.
C'est là que l'équation complique parce que Bandal qui se trouve en aval, est obligé de gérer les eaux qui ne sont pas siennes. D'où la nécessité de réunir les services techniques de différentes entités concernées pour trouver une réponse à ce problème récurrent.
LES CANIVEAUX BOUCHES
Les témoins habitant de cette partie de Bandal ont fustigé le comportement des autorités municipales qui, estiment-ils, n'assurent normalement le suivi de l'opération Bopeto. Les caniveaux restent bouchés sans aucune initiative de curage. Bien au contraire, ajoute-t-on, chaque samedi, comme avant les boutiques sont fermées.
Et, ce sont les policiers qui font la ronde des avenues pour percevoir auprès de leurs abonnés quelques billets de banques. Entre-temps, la population se terre chez elle comme si de rien n'était. Comme pour dire que beaucoup reste à faire dans le sens de la mobilisation. Les chefs de quartiers paraissent déjà essoufflés étant donné les autorités municipales font preuve d'une certaine nonchalance.
Pareil dans les autres communes. Aucun suivi de Kin Bopeto. A Kauka, on assiste à l'évacuation des immondices par les gros engins de l'Hôtel de ville. Mais aucune structure de la commune pour se rassurer que chaque ménage gère bien ses poubelles, du moins, pour les parcelles qui en possèdent.
Le succès de la campagne de Kinshasa Bopeto est un défi réel dès lors le gouvernorat de la ville province de Kinshasa est appelé à mobiliser 363 millions de dollars par an pour la campagne Kinshasa Bopeto en vue de redonner à Kinshasa son image d'antan
Kinshasa Bopeto vise à rendre Kinshasa propre car, la ville est comptée parmi les capitales les plus sales du continent. Emma MUNTU
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