Le torchon brûle au sein de la coalition FCC-CACH. Au-delà d’une paix de façade qu’affichent les acteurs politiques de cette plateforme, sous le drap, se dressent des dossiers très sales et compromettants.

Au-delà de tous les remous et l’escalade verbale des acolytes de deux camps de la coalition au pouvoir, le nœud du problème, c’est l’argent. Une affaire de millions qui ont une couleur et qui risquent de passer par des canaux insoupçonnés, mais bien surveillés par les vigiles américains. Oui, l’argent, encore et toujours l’argent, est le fond de la crise. Les 200 millions prêtés à la Gécamines et d’autres dossiers de corruption et de blanchiment, qui traînent dans le tiroir du trésor américain, devraient interpeller les bonzes du Front commun pour le Congo (FCC).

Du coup, le chef de l’État est dans l’embarras. Faudra-t-il satisfaire ses amis du FCC ou craindre les sanctions américaines ? C’est tout le dilemme lorsque l’on sait que les dossiers de la Gécamines sont les plus complexes, pouvant compromettre la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaires international (FMI) alors que, depuis peu, la République démocratique du Congo est sur la bonne voie. Et le président Tshisekedi y tient.

En ce moment, de fortes turbulences sont causées par cette affaire qui pue à mille lieues. Personne n’aimerait être à la place de Tshisekedi. Seuls les initiés le savent. Le jour où les autres agitateurs avec des menaces en l’air comprendront, le calme reviendra.

Mais dans cette bataille de Titans, les frères belligérants du FCC-CACH devront faire attention pour ne pas sacrifier le peuple sur l’autel des espèces sonnantes et trébuchantes. Le président de la République devra veiller au grain.


Le Potentiel
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