En prévision de 2023, tous les États-majors politiques sont en train d’affuter leurs armes. Le FCC se structure et se prépare déjà pour se muer en un méga regroupement des partis politiques. Lamuka se renforce autour de Fayulu et Muzito. Katumbi a déjà créé son méga parti (Ensemble pour la République)…Quant au MLC de Jean-Pierre Bemba, il se rapproche du FCC, selon toute vraisemblance.

Le Potentiel

Pendant que les autres s’organisent, l’UNC et l’UDPS, qui sont les fondateurs du CACH, se regardent en chiens de faïence. On ne sait pas exactement ce qui se passe ni comment ils entendent entamer la suite. Le CACH s’est limité à sa création à Nairobi, au partage de postes ministériels, puis, plus rien. Entre-temps, les uns et les autres s’embrouillent dans leur brouhaha habituel sans penser au lendemain. Au point que ceux qui veulent les rejoindre ne savent pas par où passer ni à quelle porte frapper.

Il semble que c’est Vital Kamerhe qui bloque la machine. Le patron de l’UNC, qui trouve le président Tshisekdi trop ambitieux, ne veut pas lui laisser le leadership de la plateforme comme un chèque en blanc.

La preuve, s’il en fallait encore une, c’est que, depuis sa création à Nairobi et l’éphorie qui a suivi la prise du pouvoir, plus rien : aucune réunion, aucune prise de position commune, aucune concertation lorsqu’il faut répondre aux attaques du FCC. Bref, au sein du mariage UNC-UDPS, c’est le « je t’aime, moi non plus » ; on navigue à vue et on avance en ordre dispersé.

Il est donc urgent de bâtir une nouvelle architecture de cette plateforme politique pour lui permettre de respirer, de s’ouvrir et se solidifier à partir de la base. Cela signifie qu’il faut structurer la plateforme, lui assigner des objectifs, y fixer des règles disciplinaires et des sanctions éventuelles.



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