
Décidément, ces ténors de la coalition Lamuka sont déterminés en découdre avec le pouvoir en place qu’ils méconnaissent du reste. «Ce jour-là, soyons tous des Lumumba !», martèlent-ils à tout bout de chemin. A leur entendement, deuil veut dire pleurer nos frères et sœurs tués à Beni et ailleurs et, indignation signifie expression de la désapprobation au plan machiavélique de balkanisation.
En ce 17 janvier 2020, voici le dress code que Muzito et Fayulu propose à leurs partisans aussi bien en RDC qu’à l’étranger : «Bandeau blanc au tour de la tête». «Nous marcherons pour dire au monde entier que nous sommes désormais réveillés, débout, déterminés et en marche pour sauver notre patrie en danger.» Telle est la quintessence de leur message. Pour ce faire, ils mobilisent partout où ils passent. Dernièrement, ce fut le cas à Beni dans le Nord Kivu de même que dans la province du Kwilu. Dans un proche avenir, ces opposants farouches descendront dans le Grand Equateur.
Leur crédo est désormais connu de tous : la mise sur pied d’un Haut Conseil pour des réformes institutionnelles et profondes, notamment de la CENI et de la Cour Constitutionnelle ; une Transition de dix-huit mois ; la tenue des élections anticipées à commencer par la Présidentielle. Du côté FCC-CACH, la classe dirigeante, nul ne l’entend de cette oreille. Le bras de fer entre ces deux pôles politiques ne fait que s’amplifier.
La conférence internationale sur «l’intégrité de la RDC» vise, sans nul doute, l’éveil de la conscience des Congolais face au machiavélique plan de balkanisation du pays tant décrié notamment, par l’Archevêque métropolitain de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo.
Les partisans de la «vérité des urnes» et leurs leaders sont convaincus de l’issue de ce combat politique : une victoire éclatante. Qui vivra verra.
La Prospérité