La polémique sur la dissolution de l’Assemblée nationale et l’usage du stylo rouge comme sanction aux membres du gouvernement qui tenteront d’entraver l’action du chef de l’Etat, aucun sujet n’a été escamoté par Félix Tshisekedi au traditionnel Conseil des ministre qu’il a présidé, vendredi 24 janvier à la cité de l’Union africaine, au retour du pays après la tournée européenne qui l’a conduit notamment au Vatican et à Londres.

Contrairement à ceux qui ont estimé que son oral à Londres n’était que pour la consommation extérieure, Félix Tshisekedi s’est montré ferme sur la question en réitérant sa position selon laquelle il ne laissera personne entraver, par diverses manœuvres, la concrétisation de l’aspiration du peuple congolais au changement.

Devant ses ministres, Félix Tshisekedi a rappelé qu’il «n’hésitera donc pas à prendre ses responsabilités, dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles en cas d’obstruction de son action, d’où qu’elle vienne, si on l’y poussait».

Dans un jeu d’apaisement, le chef de l’Etat, a néanmoins invité les uns et les autres à la retenue dans les propos, au respect des institutions et à la sincérité dans l’accomplissement de ses missions.

Pour rappel, s’exprimant dimanche 19 janvier dernier devant la communauté congolaise de Londres, le Président de la République avait accusé ses coalisés du FCC de chercher à faire échec à son action, et n’avait pas exclu l’hypothèse de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de crise persistante. Des propos mal digérés par le FCC de Joseph Kabila qui avait brandi une mise en accusation pour «haute trahison» en cas de violation de la procédure en cette matière.

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