La compagnie américaine General Electric Company (G.E.) a signé hier mercredi 12 février, un protocole d'accord avec la République démocratique du Congo pour développer plusieurs projets d'énergie et de santé dans le pays d'Afrique centrale.
Les deux parties ont signé un protocole d'accord sur les projets dans la capitale congolaise. Les transactions pourraient valoir environ 1,8 milliard de dollars, selon des sources fiables ayant une connaissance directe des pourparlers.
«GE South Africa Ltd. et le Congo discutent d'environ un milliard de dollars de projets hydroélectriques qui ajouteraient quelque 1000 mégawatts d'électricité au réseau électrique local du Congo au cours des trois prochaines années», ont déclaré deux sources ayant requis l'anonymat. Car ces informations ne sont pas encore rendues publiques. Des discussions sont également en cours sur environ 800 millions de dollars d'investissements dans les infrastructures dans le domaine de la santé, ont renseigné les mêmes sources.
L'accord pourrait inclure la réhabilitation de turbines sur les barrages d'Inga I et II qui rendraient environ 650 mégawatts d'électricité au réseau national, a déclaré aux journalistes Eric Amoussouga, directeur général de GE pour l'Afrique francophone. Par ailleurs, GE envisage également la possibilité de produire de l'énergie grâce à des projets de gaz naturel liquéfié, a-t-il déclaré.
General Electric est un conglomérat américain fondé en 1892 par la fusion d'une partie de Thomson-Houston Electric Company et de Edison General Electric Company.
Le Partenariat privilégié américano-congolais pour la paix et la prospérité a été établi en avril 2019 lors de la première visite du président Tshisekedi aux États-Unis. Il est censé renforcer les liens entre les deux nations en mettant l'accent sur l'amélioration de la gouvernance, la promotion de la paix et de la sécurité, la lutte contre la corruption, la promotion des droits de l'homme et la création des conditions permettant des investissements américains plus accrus et la prospérité du peuple congolais.
PETER PHAM ET LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
L'envoyé spécial de Donald Trump pour la région des Grands Lacs d'Afrique, J. Peter Pham a été mardi 11 février, l'hôte du le Premier ministre Ilunga Ilunkamba. Les échanges ont tourné autour de l'engagement du gouvernement des Etats-Unis envers le Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité conclu par les Etats-Unis et la RDC.
" Je viens dans le cadre de notre partenariat privilégié pour la paix et la prospérité que les USA ont commencé l'année dernière avec les nouvelles autorités congolaises. C'est la troisième dans ce cadre. Le président Tshisekedi est venu aux USA à trois reprises. Nous continuons à venir dans ce pays parce que cet engagement est important. Nous tenons à ce partenariat et dans ce cadre il faut écouter le partenaire. Je suis venu écouter le partenaire, le 1er ministre mais aussi de discuter de nos priorités. Ce sont des priorités tracées par le président. Il y a aussi la lutte contre la corruption qui est nécessaire pour l'amélioration du climat des affaires afin d'attirer les investisseurs", a conclu Peter Pham. L'officiel américain et le Premier ministre congolais se sont appesantis aussi sur la lutte contre la corruption.
"Nous soutenons les efforts des autorités du pays notamment dans l'Est. Il y a aussi la paix sociale. Nous sommes toujours disponibles et nous et nos partenaires internationaux et régionaux. Le Gouvernement s'est déjà exprimé sur le fait que la lutte contre la corruption est une priorité. La corruption empêche la croissance de ce pays. Nous saluons les efforts et nous sommes prêts à accompagner dans la formation du personnel spécialisé dans la lutte contre la corruption, y compris les sanctions si nécessaires ", a t-il ajouté. Emma MUNTU
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