Des centaines de retournés de l’Angola du Kasaï Central vivant à Nkonko réclament leur prise en charge par le Gouvernement provincial qui les avait fait sortir de l’Angola et leur réinsertion dans la communauté congolaise par le Gouvernement de la République.

Dans leur mémorandum adressé au Président de la République à l’issue d’une marche organisée à cet effet, ces hommes, femmes et enfants se disent être deconsidérés, délaissés et abandonnés à leur triste sort. Selon eux, depuis leur retour au pays, ils sont frappés par l’insécurité alimentaire et exposés à toute catégorie de maladies.

Ces démunis disent avoir reçu l’appuie des humanitaires à leur arrivée, mais qui constitue une goûte d’eau dans l’océan étant donné qu’ils ont de charges et sont sans abris.

» Depuis notre arrivée au pays, l’HCR qui est une structure internationale nous a aidé avec 70$ et le 20$ du PAM par personne alors que parmi nous il y a des vulnérables de toute catégorie « , a révélé le porte parole de ces retournés. Et de poursuivre, » nous avons écrit deux lettres au Gouverneur de province demandant l’audience mais ce dernier a gardé son silence de mort jusqu’à ce jour, voilà pourquoi nous marchons et réclamons ce qui suit: la réinstallation d’une rubrique budgétaire pour les retournés dans le programme du Chef de l’Etat, l’assistance aux rapatriés avec une cache retour par le Gouvernement de la République, aménagement d’équipements ruraux d’eau potable en faveur des retournés au site, centres de santé et médicaments dans le meilleur délai, offres d’emploi et ateliers de formation, octroi de l’espace pour ériger notre site définitif « .

Parmi eux, certains réclament qu’ils soient même retournés en Angola où les conditions de vie étaient quand même passables, au lieu qu’ils meurent de faim dans leur propre pays.

En réaction, le Gouverneur du Kasaï Central leur a fait savoir que son objectif était de leur faciliter la tâche en les ramenant dans leur province d’origine et faire le nécessaire avec les partenaires. Mais il se dit surpris de constater que ces retournés continuent à se réfugier dans leur propre pays quelque soit l’assistance. Martin Kabuya estime que la province n’est pas prête à continuer la prise en charge, d’où chacun doit rentrer dans sa famille.

Persistant de dégager vite le lieu, ces manifestants ont été dispersés par la police à l’aide de gaz lacrymogène.

Elysée Lusamba Kayembe
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