A Kinshasa, les magistrats poursuivent la grève qu’ils ont entamée la semaine dernière. Ils réclament notamment des meilleures conditions salariales et s’opposent au prélèvement de l’impôt professionnel sur les rémunérations tel qu’appliqué actuellement.

Ils étaient nombreux lundi 17 février sur le parvis du palais de justice à manifester comme ils le font au quotidien. La grève actuelle n’est pas limitée dans le temps, affirment-ils.

D’après le deuxième vice-président du syndicat autonome des magistrats du Congo (SYNAMAC), Kibundila Mulindi, la grève actuelle se poursuivra jusqu’à ce que le gouvernement réponde favorablement aux revendications des magistrats.

« Ils ne tiennent pas compte du pouvoir judiciaire, pour eux ils s’en passent, ils trouvent que le fonctionnement des autres juridictions peut fonctionner sans le pouvoir judiciaire parce que lorsque le budget du conseil du pouvoir judiciaire est minime, c’est à dire qu’il y aura un disfonctionnement. Ils n’ont pas tenu compte de cela et nous leur rappelons que nous sommes un pouvoir, parce que l’indépendance de la magistrature ce n’est pas dans le texte. C’est dans l’esprit du magistrat cette indépendance-là » a indiqué le vice-président du SYNAMAC.

Cette grève qui a débuté la semaine dernière pourrait durer aussi longtemps que le gouvernement n’apportera pas la solution aux revendications des magistrats.



« Nous sommes en cessation de service et moi-même je n’en connais pas la limite et même toutes les organisations syndicales n’en connaissent pas la limite. La limite c’est la réponse à donner au budget qui a été élaboré par le conseil supérieur de la magistrature », prévient Kibundila Mulindi


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