L'église Cité Béthel n'a jamais été fermée, déclare dans son compte Tweeter, le général Sylvano Kasongo, commissaire adjoint de la Police nationale congolaise (PNC) de Kinshasa. Ce, en réaction à
la rumeur qui a circulé le week-end dernier dans les rues de Kinshasa, faisant état d'une décision des autorités compétentes, enjoignant les responsables de cette église d'arrêter toutes les activités, en attendant l'issue judiciaire du prétendu scandale sexuel ayant mis en cause le pasteur Moise Mbiye.
A en croire la radio trottoir à Kinshasa qui attribue la fermeture de l'église Cité Béthel aux instances judiciaires, la décision aurait été prise dans le cadre des mesures conservatoires, pendant toute la période de ce procès qui oppose le pasteur Moïse Mbiye à l'une de ses fidèles de l'église, Mlle Eliane Bafeno. Et dans la foulée, certains Kinois on vite pris un raccourci sommaire dans leur relation, allant jusqu'à alléguer que le «verrouillage» provisoire de l'église Cité Béthel serait l'une des conséquences collatérales du prétendu scandale sexuel qui a éclaté au sommet même de cette église située à la 1ère rue Limete.
Dire que dans sa réaction qui a force de démenti, le général Sylvano Kasongo s'est montré réservé et n'a ajouté aucun commentaire. Pour quiconque connait la manière d'agir de cet officier général de la PNC, il n'y a pas mille manières d'interpréter sa réaction. Car, le commissaire divisionnaire adjoint de la PNC Kinshasa, communique en temps réel sur tous les événements majeurs soit prévus, soit organisés dans la capitale ou toutes les grandes décisions de l'autorité étatiques nécessitant directement l'implication de hauts responsables de la PNC pour des dispositions utiles.
FAIS LE MORT ET TU CONAITRAS…
«Fais le mort et tu connaitras tes vrais ennemis», dit-on. C'est-peut-être aussi ça, l'une de grandes leçons qu'aura tirée le pasteur de l'église Cité Béthel, mis en cause dans un scandale sexuel avec l'une de ses fidèles. Depuis le début de cette affaire, Moïse Mbiye fait le buzz des internautes congolais d'ici et d'ailleurs. Les réseaux sociaux explosent. Au quotidien, l'affaire est ressassée à souhait. Il ne se passe plus aucun jour, sans que la rue de Kinshasa ne donne ce qu'elle considère comme un élément nouveau dans cette affaire «rocambolesque».
Alors que l'affaire Mbiye est portée en justice et que le procès proprement dit n'a pas encore commencé, le ?tribunal de rue? a déjà prononcé son verdict, selon que l'on soit du côté du pasteur incriminé ou de la victime. " Montage " pour les uns, " réalité " pour les autres. Des convictions tranchées, bien binaires comme il faut. Qui donc dit vrai ? La question est pour l'instant sans réponse exacte. Seule la Justice saura éclairer la lanterne de l'opinion. Tout ce que l'on sait au stade pré juridictionnel de cette affaire, est que les avocats de Mlle Eliane Bafeno accusent Moïse Mbiye de viol, d'avortement criminel et d'atteinte à la dignité de leur cliente. Grevisse KABREL
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