
Au rendez-vous, le conseiller spécial du Chef de l'Etat en charge du numérique a encouragé cette initiative qui rejoint la vision du Président de la république. Il a rappelé que la RDC s'est dotée d'un plan numérique horizon 2025 pour faire du numérique un levier social, et de croissance économique. Ce plan national, a-t-il poursuivi, repose sur quatre piliers, à savoir les infrastructures, les usagers applicatifs, les contenus et la gouvernance de la régulation. Selon lui, la révolution numérique est une porte ouverte pour la jeunesse congolaise.
Pour l'ambassadeur de France en RDC, Kinshasa digital academy offrira deux types de formation certifiantes, intensives et professionalisantes dans les technologies de l'information: développeur de web et référent digital. L'objectif est d'atteindre un taux d'employabilité de 100 %, a fait savoir François Pujolas.
Pour le diplomate français, Kinshasa digital academy est membre du réseau des fabriques Simplon.co. Une entreprise sociale et solidaire française qui utilise le numérique comme levier d'inclusion en relevant des talents différents. Elle accompagne la transformation numérique des organisations, a-t-il précisé.
François Pujolas a, à cette occasion, réitéré le soutien de son pays qui encourage l'ambition d'un saut numérique au service du développement économique de la RDC. Il a souligné qu'une première cohorte de 40 étudiants va bénéficier, pendant sept ans d'une formation gratuite, dont les coûts de scolarité seront pris en charge par les entreprises et institutions partenaires.
Par ailleurs, le directeur de ce centre numérique a expliqué les motivations de la création de cette école. D’après Jean-Louis Mbaka, Kinshasa digital academy est venue résoudre le déficit du numérique dans la société congolaise.
Ce centre de formation numérique est situé dans l'enceinte de la concession Cotex en diagonale de l'ambassade de France à Kinshasa. Mathy MUSAU