
Célestin Tunda ya Kasende dénonce une procédure cavalière hors normes dans un pays qui aspire aux valeurs fondamentales du droit.
Au procureur de la république près la cour de cassation à qui il s'adresse sans détour, Célestin Tunda ya Kasende rappelle que personne ne peut prétendre user de son pouvoir pour administrer arbitrairement le droit.
Le vice-premier ministre et ministre de la justice a prouvé que l'instruction ouverte en charge du directeur général de l'OGEFREM portait sur une personne qui n'était pas justiciable devant la cour de cassation.
Les erreurs procédurales auxquelles fait référence le ministre, constituent un frein au principe de la distribution équitable de la justice. Ce que n'a pas contredit le procureur dans sa réplique, justifiant en revanche que le DG Patient Sayiba avait réservé une attitude de non recevoir aux invitations lui lancées.
Pourtant les avocats conseils qui se sont exprimés, il y a quelques jours avaient été on ne peut plus explicites, leur client Patient Sayiba ne s'est jamais opposé à collaborer avec la justice mais avait tout simplement manifesté par le biais de ses avocats les mêmes réserves émises aujourd’hui par le Ministre de la justice.
Ce rappel à l'ordre du patron de la Justice qui passe pour recadrage sur la procédure mise en place dans une atmosphère aussi d'extrême suspicion faisant foi au climat général qui ont élu domicile dans les entreprises publiques, n'est pas loin de pousser l'opinion à croire en ceux qui avancent quelque part l'idée d'une volonté d'acharnement sur la personne du directeur général de l'Ogefrem.
La correspondance du Vice-Premier Ministre et Ministre de la justice Célestin Tunda Ya Kasende :
La Nouvelle Afrique