La énième crise institutionnelle, qui a opposé la présidence de la République au sénat, n'est pas totalement finie bien que le ton entre les principaux personnages de l'État soit à l'apaisement après la réunion de ce mercredi présidée par Félix Tshisekedi.
Le porte-parole du président de la République, Kasongo Mwema Yamba a, ce mardi 14 mars 2020 sur la télévision publique , demandé au président du sénat, - à l'origine de la crise, de présenter des excuses au chef de l'État.
Kasongo Mwema l'a exigé après que l'arrêt de la Cour constitutionnelle jugeant conforme l'ordonnance présidentielle portant proclamation de l'état d'urgence sanitaire. 
À travers ses déclarations, affirme le porte-parole de Tshisekedi, le speaker de la chambre haute du parlement a jété de l'opprobre sur l'acte pris par le président Tshisekedi et sa posture ne peut rester sans conséquence. 
"Le président du sénat a quand même fait des déclarations qui nous ont laissés un peu pantois (...) Puisqu'aujourd'hui, l'arrêt de la Cour conforte la position du chef de l'État, il est le garant des institutions, c'est quelqu'un qui respecte les lois de la République. Ce qui a été déclaré doit quand même avoir une conséquence politique. Je crois qu'aujourd'hui la Cour a donné raison au chef de l'État, nous n'allons pas nous murer dans le silence. À tout le moins, on s'attenderait à ce qu'il revienne sur ses paroles ne fût-ce que pour s'excuser parce qu'on a quand même jeté de l'opprobre sur un acte posé par le président de la République", a-t-il fait savoir. 
Pour le porte-parole, cet épisode doit servir d'exemple aux responsables des institutions à faire preuve de responsabilité dans leur prise de position. 
"Je pense que c'est ici l'occasion de demander que quand on est à la tête d'une grande institution qu'on puisse poser des actes de façon réfléchie et surtout de façon responsable", renchéri K. Mwema. 
Ce mardi, le président de la République a échangé avec les présidents de deux chambres du parlement. Selon Jeanine Mabunda, "c'était une rencontre inter-institutionnelle de courtoisie." 
Alexis Thambwe Mwamba avait affirmé que l'ordonnance présidentielle sur l'état d'urgence était un acte de fait qui devait être régularisé par le congrès. 
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