La Coalition Lamuka demande au président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de démissionner de son poste de directeur de cabinet du chef de l’Etat.


Selon Prince Epenge, cadre de Lamuka, "le maintien de Vital Kamerhe au poste de directeur de cabinet du Chef de l’État, dénote d’une complicité tacite du président de la République dans tous les griefs retenus contre lui charge".

Il estime que "l’attitude du président de la République contraste avec l’État de droit prôné par lui-même. Il le maintient toujours. Il ne l’a pas révoqué ni suspendu. Ce qui est contraire à son concept. Cela prouve à suffisance combien il le soutient même étant en prison. Nous pensons que le Chef de l’État cherche à cacher des choses en le maintenant à son poste".

Sur top_congo fm, Prince Epenge reste convaincu que "Vital Kamerhe doit démissionner pour permettre également que la justice fasse son travail".

Il reconnaît que Vital Kamerhe "n’est pas condamné définitivement. Mais, il faut préserver l’honneur attaché à la fonction. Il doit démissionner pour des raisons d’éthique et de morale".








Diabolisation et mauvaise foi (UNC)

"Notre président a été diabolisé depuis plusieurs mois déjà et on devait s’attendre à une telle conclusion", estime que le porte-parole de l'UNC.

La preuve, "alors qu’il n’était même pas encore invité par la justice, ils demandaient déjà sa démission. C’est une preuve de mauvaise foi de la part des autres. S’il n’est pas condamné comment tous ceux qui ont proféré des injures à son encontre, vont-ils les réparer".

Gabin Lulendo relève "qu’il faut laisser la justice faire son travail. Beaucoup parlent de l’État des droits, mais ne connaissent pas les contours et les articulations".

Détenu à la prison centrale de Makala, Vital Kamerhe est poursuivi pour détournement de deniers publics alloués à l'exécution des travaux du programme d'urgence de 100 jours du Chef de l'Etat.




Top Congo
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top