Le Conseil des évêques oecuméniques du Congo réitère son engagement à sensibiliser le peuple congolais sur l’importance de la paix et la stabilité des institutions « dans le contexte de la coalition FCC-CACH ». Promesse faite lundi 1er juin au président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba.

En RDC, un bon nombre des Congolais appellent le président Félix Tshisekedi à la rupture avec son allié, l’ancien chef de l‘État pour des raisons liées aux tensions au sein de la coalition au pouvoir.

Sans majorité dans les deux chambres du Parlement et dans les assemblées provinciales, Félix Tshisekedi avait accepté de gouverner avec le camp de son prédécesseur Joseph Kabila. Pour un exercice « équitable et équilibré du pouvoir ».

Mais la coalition entre le Cap pour le Changement (CACH) et le Front Commun pour le Congo (FCC) bat de l’aile. Ainsi en témoigne la menace brandie récemment par les tshisekedistes de dissoudre l’Assemblée nationale (article 148 de la constitution) et la réponse de Jeannine Mabunda, présidente de la chambre basse qui redoute « des incompréhensions et des malentendus ».





Selon cette frange de la population congolaise, il est grand temps pour Tshisekedi de mettre fin à cette alliance. « Dans cette optique, nous vous invitons d’avance, à vous armer de courage, d’audace et de perspicacité car aucune force politique, ni accord ou arrangement particulier, ne peut se prévaloir d‘être au-dessus des prérogatives que vous confère la Constitution», affirme-t-on dans certains milieux.

Rachidi Mabandu
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