Le juge Pierrot Bankenge Mvita a fait la une des journaux ce week-end. « Le juge-président lors du procès Kamerhe et consorts, est mis en examen devant une commission disciplinaire à cause d’un jugement qu’il a rendu dans une affaire opposant le FPI et l’entreprise KM OIL ». Information relayée ce samedi par plusieurs médias en ligne brandissant une correspondance du premier président de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, adressée au premier président de la Cour de cassation.



D’après la correspondance, le jugement rendu par le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe dans l’affaire opposant la société KM OIL contre le Fonds de Promotion de l’industrie FPI, dont le siège était composé des juges Bakenge Mvita, Tshisuaka Nkolomonyo et Kanyama Abdoul, ne serait pas rendu selon les règles de l’art d’où l’ouverture des dossiers disciplinaires avec les mesures conservatoires d’interdiction à l’endroit de chacun de ces magistrats.

Un des proches du juge Bakenge Mvita Pierrot qui a requis l’anonymat dans un entretien accordé à la rédaction de congocourriel.info a démenti formellement ces rumeurs.
« Cette correspondance fait suite à une action disciplinaire qui avait été ouverte l’année passée ( 2019) , les juges auxquels, on fait allusion étaient certes suspendus mais réhabilités faute d’éléments à charge. La chambre provinciale de discipline avait levé cette mesure après avoir trouvé que les éléments qui devraient charger les concernés n’étaient pas démontrés ». A-t-il fait savoir.










La même source renseigne qu’à ce jour, au regard du statut des magistrats, ladite action est prescrite et aucun de ces juges n’est suspendu comme le prétendent plusieurs médias de la place. Les détracteurs du juge Pierrot Bankenge Mvita ont pour seul objectif, ternir son image au sein de l’opinion publique, question de le discréditer.

Pour rappel, le juge Pierrot BANKENGE MVITA (président ai du tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe) a été Président de la chambre qui a condamné, le directeur de cabinet du chef de l’état, Vital KAMERHE et ses deux co-accusés Samih Jammal et Muhima jeanot dans le procès 100 Jours. Il dirige également la chambre qui dirige le procès d’Erick David Blattener, DG de SAFRICAS, toujours dans le cadre du programme de 100 jours.
Joël Diawa
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