Ces policiers viennent de Kambove, de Likasi, de Kipushi, de Luisha, de Kasumbalesa et de Lubumbashi.
Ils sollicitent auprès des autorités du pays pour que leur situation trouve une solution idoine afin qu’ils rejoignent le centre de recyclage de Kasanguku dans le Kongo Central sans encombre.
« Le ministre avait demandé que les policiers non payés dans le Haut-Katanga puissent être recyclés dans les 45 jours. Nous sommes arrivés à l’aéroport on était à 350, on a pris une partie. Nous qui sommes restés ça fait plus de 3 mois que nous sommes ici au centre de Kasapa, on ne fait rien, il y a des familles qui sont dehors, il y a des maisons qu’on doit payer. Nous lançons ce cri d’alarme : trois mois quelle galère », témoigne l’un d’eux auprès de la radio Okapi.
Et de pousuivre:
« Nous ne sommes pas payés parce qu’on n’avait pas des numéros matricule. On travaille au sein de la police depuis plus de dix ans. Il y a une partie qui est à Kasangulu. On attendait le deuxième ou troisième vol pour qu’on aille ensemble mais, nos amis on les a enrôlés là-bas, on leur a donné les matricules mais nous sommes ici il n’y a pas de mouvement. Nos familles vont vivre comment. Si le chef de l’Etat peut aussi voir notre cas nous sommes des Congolais comme tous les autres, des policiers comme les autres qui sont à Kasangulu ».
Interrogé par Radio Okapi, le porte-parole de la Police nationale, le Colonel Mwana Mputu a déclaré que la question de ces éléments de la police a déjà été inscrite à l’ordre du jour. Leur situation sera réglée « dans les meilleurs délais ».
Thierry Mfundu