Les députés provinciaux dans le Haut-Katanga et la société civile refusent le « bradage » des immeubles et espaces verts du domaine public de l’État dans la ville de Lubumbashi, accusant Kinshasa de ventes en violation des règles de marchés publics. Le ministère de l’Urbanisme et Habitat nie en bloc. Dans le cœur de l’affaire se trouve une partie de la concession de l’hôpital public Janson Sendwe ou encore celle du Pullman hôtel Karavia.

Avec notre correspondante à LubumbashiDenise Maheho

Le scandale explose avec la prétendue vente d’une partie de la concession de l’hôpital de référence Jason Sendwe, à Lubumbashi : certaines sources indiquent que cet espace sert à isoler des malades en cas d’épidémie. Et puis, il y a l’espace vert de l'Hôtel Pullman Grand Karavia, lui aussi cédé à un groupe indo-canadien pour y construire un complexe commercial.

Pour les députés provinciaux, « le Haut Katanga n’est pas à vendre ». « Vous êtes à Kinshasa, vous êtes dans vos bureaux, vous ne pouvez pas signer des papiers sans pour autant vous rendre compte de la réalité sur le terrain », s’indigne Honorable Lupatapata, membre de l’UDPS.

Avis partagé par la société civile. En réaction, le ministre de l’Urbanisme et Habitat parle plutôt d’un « partenariat public-privé ». « Mon ministère n’a vendu ni l’espace de Sendwe ni celui de l’hôtel Karaviaje crois que ce sont les gens qui spéculent et qui politisent tout »,défend Pius Muabilu.

Pour l’heure le ministère de l’Urbanisme et Habitat a demandé de surseoir à l’exécution des contrats sur la concession de l’hôpital Sendwe afin d’obtenir un large consensus. Au sujet de Karavia, il précise qu’il s’agit d’une cession proposée par la province.

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