Le député national Delly Sessanga, membre du groupe de 13 personnalités signataires de l’Appel du 11 juillet dernier a, au cours d’une conférence de presse tenue le lundi 28 septembre à Kinshasa, souligné la nécessité d’organiser les élections en 2023.

Selon lui, au regard de la situation de crise actuelle que connaît le pays, la non-organisation des élections risque d’être fatale.

« La fragilité de la situation, l’insécurité dans la quelle nous vivons. Si jamais demain nous avons un dérapage sur les élections, il est fort à parier que nous pourrions aller vers l’implosion. Lorsque vous avez dans l’Est du pays ou encore à Lubumbashi des mouvements qui remettent en cause de manière aussi flagrante l’autorité de l’État, on ne peut pas se permettre un dérapage sur la question électorale parce qu’on prendrait le chemin de plus grand danger pour le pays », a dit Delly Sessanga.

Quant à l’ambition de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti présidentiel, de conserver le pouvoir aussi longtemps que possible, Delly Sessanga a fait savoir que c’est légitime. Cependant, a-t-il précisé, cela doit par des voies légales.

« L’ambition de conserver le pourpier est légitime, il faut qu’il se fasse dans les règles que tout le monde accepte. Si les choses ne marchent pas, c’est parce qu’il y a la crise de légitimité. Je ne peux pas imaginer qu’aujourd’hui l’UDPS qui s’est battue pour qu’il y ait un pluralisme pllitique, considère que la seule façon de conserver le pouvoir, c’est de ne pas organiser les élections. Ce serait aller à l’encontre du centre du sens de leur combat et de toutes les victimes de ce combat. Aujourd’hui, ils doivent se ressaisir et s’inscrire dans le sens de l’histoire, aller vers les alternances qui passent par l’expression du suffrage du peuple congolais », a dit le président d’Envol.

Il a, par la même occasion, appelé la population à s’approprier les réformes électorales proposées par le groupe de 13 « parce qu’il y a un contenu qui mérite d’être défendu par tous ».

Il sied de signaler que l’UDPS ne cache plus son ambition de conserver le pouvoir en République démocratique du Congo le plus longtemps possible. Le week-end dernier, Claude Ibalanky, un des cadres de ce parti, a déclaré que l’UDPS qui a milité pendant 37 ans va conserver le pouvoir durant 370 ans.

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