Le "mini-Sommet (des Chefs d'État des Grands lacs que préside le président Félix Tshisekedi par visioconférence à partir de Goma au Nord-Kivu) vise à promouvoir le raffermissement des relations de bon voisinage", affirme la ministre Congolaise des Affaires étrangères. 

À l'ouverture de la réunion des ministres au mini-Sommet des Chefs d'État de l'Ouganda, le Rwanda, l'Angola et la RDC, Marie-Ntumba Nzeza explique que "notre présence témoigne de la volonté de nos Chefs d’État et de nos gouvernements de voir les peuples de la République d’Angola, de la République de l’Ouganda, de la République du Rwanda et de la République Démocratique du Congo de vivre dans la fraternité, la concorde, la paix et la prospérité".

Marie-Ntumba Nzeza rappelle que "nous avons de part et d’autre de nos frontières des populations (qui) partagent une même culture, une histoire commune et des liens séculaires solides".

Et de nuancer : "là où vivent des hommes, naturellement des malentendus naissent et génèrent des situations de conflit".

Pourquoi Goma?

"Le choix symbolique de cette ville (de Goma) est révélateur de la vision affichée par le Chef de l’État Congolais pour éradiquer toutes les situations d’insécurité dans cette région où divers groupes armés, tant nationaux qu’étrangers, sèment la mort et la désolation au sein de nos populations", répond la ministre Congolaise des Affaires étrangères.

Concrètement, "les présentes assises vont permettre à nos Chefs d’États d’évaluer la situation générale en lien avec les défis de la stabilité dans la Région des Grands Lacs, d’examiner la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo et de renforcer la coopération pour l’éradication des forces négatives opérant dans la Région, d’explorer et exploiter des opportunités transfrontalières au bénéfice du développement de nos pays respectifs et de la Région".

Également, ce mini-Sommet sera une occasion "d’envisager une stratégie commune de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus, de passer en revue d’autres questions d’intérêt commun".

Marie-Ntumba Nzeza appelle à "réactiver et renforcer des mécanismes et des engagements au niveau bilatéral multilatéral".

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