L'installation de la commune de Minembwe ne cesse de susciter des réactions au sein de la classe politique et sociale de la République Démocratique du Congo.

À l'Assemblée nationale, la plénière de ce jeudi 08 octobre 2020 a été mouvementée suite à la manifestation des députés nationaux de la coalition LAMUKA, qui réclamaient le retrait dans l'immédiat du  décret instituant Minembwe en commune. 

Contacté par 7SUR7.CD, Ados Ndombasi, élu du district de la FUNA et membre de LAMUKA, a annoncé que l'objectif était d'exiger au bureau de l'Assemblée nationale  d'accepter la motion de Mohindo Nzangi sur l'interpellation du ministre de la décentralisation, Azarias Ruberwa.

« Je pense que tous les congolais ont été choqués par l'installation de cette nouvelle commune. Une décision qui a été mise au frigo à un certain moment, mais nous avons vu qu'il y a eu beaucoup de précipitations pour l'installation de cette commune. Vous devez savoir que sur cette décision il y avait plus de 310 communes. Mais il n'y a qu'une seule commune qui a interressé le ministre Ruberwa. Une sorte de précipitation que nous n'avons pas comprise », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « Donc nous avons manifesté devant l'Assemblée nationale pour dire clairement que Minembwe n'est pas à vendre et le Congo n'est pas une province des États-Unis ni du Rwanda.  Donc, il était important pour nous de faire pression pour que le bureau de l'Assemblée nationale puisse accepter la motion du collègue Mohindo Nzangi ».

Entre-temps, le chef de l'État, Félix Tshisekedi, en séjour à Goma, dans la province du Nord Kivu, a annulé l'installation de Minembwe en commune rurale. Il a promis de mettre rapidement en place une commission scientifique qui va procéder au processus de délimitation. 

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