300 jeunes délinquants communément appelés « kulunas » quittent la capitale ce mardi 3 novembre pour Kaniama Kasese dans le Haut Lomami afin d’intégrer le service national. Ces jeunes constituent le tout premier lot d’inciviques mis à la disposition du service national, la veille, par le gouverneur de la ville de Kinshasa. C'était au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée au terrain flamboyant dans la commune de la Gombe.

Au micro de Media Congo Press (MCP), certains kinois livrent leurs impressions.

Pour monsieur Mutombo Freddy, la trentaine révolue, « mettre à  la disposition du service national une main d’œuvre à former, va aider la population de la ville de Kinshasa ». Ce dernier pense que « ces jeunes ont besoin d’une formation de qualité » de plus  « les chefs de rues et quartiers peuvent être d’une grande utilité dans la lutte contre la criminalité et le phénomène kuluna ! ».  « Vous devez les exploiter, les faire connaître de la population et surtout les rémunérer adéquatement. La population fera sa part », propose-t-il.









« C’est une bonne idée parce que très souvent lorsqu’on transfère ces jeunes kuluna à la prison de Makala, à leur sortie, la plupart d’entre eux, deviennent plus violents et continuent dans l’extorsion des biens des paisibles citoyens. Si le service national peut les rendre utiles, ça sera une bonne chose », pense Mme Henriette.

M. Lino Mopeko, salue l’initiative du gouverneur de la ville et espère que ces délinquants ne deviendront pas une source de problème là où ils vont.  « Espérons que ces délinquants ne vont pas causer l'insécurité dans les sites où ils seront conduits », déclare-t-il.

C’est depuis 1997 que le service national a été créé comme organe d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques en vue de la reconstruction du pays. Ce service organise notamment, sur l’ensemble du territoire national, des centres d’encadrement de jeunes filles et garçons désœuvrés, des finalistes d’enseignement secondaire ou universitaire pour leur inculquer une éducation civique et patriotique, également les initier aux travaux de production agricole, suivi d’une professionnalisation éventuelle, et de leur donner une formation paramilitaire et d’autodéfense.

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