Depuis quelques jours, la Présidente de la Chambre basse du Parlement est dans le collimateur de la justice et spécialement du Conseil d'État. Et pour cause, deux requêtes brandies par le député national Albert Fabrice Puela de l'opposition, ont été déposées au Conseil d'État à l'encontre du bureau de l'Assemblée nationale.  

Cet élu du peuple reproche au bureau de n'avoir pas déposé dans le délai, son rapport de gestion et ipso facto , il serait réputé démissionnaire (Dossier RA369). 

Ce qui est totalement faux, selon un observateur, qui indique que ce rapport a été déposé dans le délai, soit le 15 avril 2020. Il souligne, en outre, que le rapport de la Commission spéciale sur la gestion financière du bureau a même été approuvé au cours d'une plénière en date du 7 juillet de l'année en cours.

Aussi, dans sa requête, Fabrice Puela demande-t-il au Conseil d'État de déclencher un processus de désignation de nouveaux membres du bureau par un vote qu'organiserait le secrétaire général de la Chambre basse du Parlement. Ce qui est totalement arbitraire, fait remarquer cet observateur. 

Il note, par ailleurs, que l'Assemblée nationale a adopté le 9 novembre une résolution confirmant que la procédure suivie pour l'adoption du rapport de gestion était régulière, et que le Conseil d'État n'a pas qualité à statuer sur un acte d'Assemblée. 

Il dénonce, dès lors, les manœuvres d'un parti politique bien identifié, traduisant un acharnement constant sur le bureau de la deuxième institution du pays dans le but d'obtenir une requalification de la majorité parlementaire. Cabale contre le bureau de cette Chambre. 

LE CONSEIL D'ETAT DIRA LE DROIT.

Pour cet observateur, le peuple congolais a confiance en sa justice. Alors que les ennemis de l'Assemblée nationale pensent renverser le bureau pour un motif farfelu (le dossier étant totalement vide), la population dans son ensemble est appelée à garder son calme, souligne-t-il. 

Selon lui, les juges du Conseil d'État qui incarnent la sagesse et la science s'apprêtent à dire le droit et rien que le droit, démontrant qu'aucune force politique ou sociale ne saurait les mettre au pas.  

Aussi bien dans le fond que dans la forme, cette requête de Fabrice Puela est totalement vide et chaque congolais le sait, fait-il remarquer. 

Pour terminer, il s'interroge sur les raisons pour lesquelles, ce député national et ses collègues cherchent à renverser le bureau, alors que le fameux rapport financier a été bel et bien déposé à temps. Il est convaincu que la paix chèrement acquise ne peut être mise en péril par une décision inique.

Dans les travées de l'Hémicycle, une conviction se fait de plus en plus jour. A savoir que la tête de Jeanine Mabunda est mise à prix. A travers la Speaker de la Chambre, c'est tout le Bureau qui est visé. Pas besoin d'être un observateur particulièrement doué pour subodorer que la fatwa contre la présidente de l'Assemblée nationale est en lien direct avec les manœuvres politiciennes en cours aux fins de faire une OPA (offre publique d'achat) sur la majorité parlementaire. 

Fort de ce contexte politique, la démarche du député Fabrice Puela auprès du Conseil d'Etat est particulièrement scrutée. 

Pour les initiés au dossier, la présidente de l'Assemblée nationale et son Bureau ne devraient pas être inquiétés par le Conseil d'Etat car ayant déposé le rapport financier dans le délai.  

Si le droit est dit dans les règles de l'art, l'actuel Bureau de l'Assemblée nationale ne saurait être inquiété.

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