Le parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) de l'ancien député national Franck Diongo, a été également reçu ce lundi 9 novembre 2020 par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Selon le président du MLP, qui s'est confié à la presse à l'issue des échanges, les consultations présidentielles se tiennent dans un contexte de crise persistante sur le plan institutionnel.

C'est ainsi que cette formation politique a remis un mémorandum au chef de l'État, qui constitue selon Franck Diongo, un acte d'engagement et d'adhésion à la création de l'union sacrée de la Nation.

Parmi les propositions formulées par le MLP au chef de l'État, figure notamment la formalisation de la rupture de la coalition FCC-CACH (Front Commun pour le Congo et Cap pour le Changement ndlr).

"Parce que le premier ministre est en rébellion, nous avons demandé au chef de l'État de pouvoir formaliser la rupture du FCC-CACH, parce que lorsque la rupture est formalisée, le gouvernement est démissionnaire", a déclaré Franck Diongo.

En outre, Franck Diongo a indiqué que sur le plan du droit administratif, le président de la République a le pouvoir de suspendre le premier ministre mais que cette suspension ne peut pas dépasser 3 mois.

"La cohabitation est impossible, pas de cohabitation. L'objectif c'est de changer la majorité parlementaire, la reconfiguration politique. Le changement de la majorité parlementaire aura pour conséquence le changement du bureau de l'assemblée nationale, et pour conséquence, il y aura un nouveau premier ministre", a-t-il renchéri.

D'après Franck Diongo, à défaut du premier plan, il faudra tout simplement procéder à la dissolution de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.


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