Le présumé accord confidentiel signé entre Joseph Kabila et l’actuel Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, continue de susciter des réactions.

Alors que la République démocratique du Congo est en pleine crise inter- institutionnelle, d’après certains membres du camp politique de l’ancien président congolais, ils ne voient aucune autre solution pour sortir de cette crise à part celle de respecter cet accord.

Selon Bernabe Kikaya Bin Karubi, proche de Joseph Kabila, « il n’y a pas de solution en dehors de l’accord ».

 » Nous avons lancé une campagne diplomatique. Joseph Kabila a envoyé une lettre claire au SG des Nations Unies, aux parrains des accords et à tous les pays de la SADC. Il n’y a pas de solution en dehors de l’accord   » , a dit Kikaka Bin Karubi.

Et de poursuivre :

 » Vous avez dit Union Sacrée ? Avec Bemba, Katumbi, ceux là même qu’il a trahi hier, qui lui jetteraient une bouée de sauvetage alors qu’il boit la tasse dans une marre aux crocodiles de son entourage dans une énième trahison? Pauvre naufragé! Risible si ça n’était pas aussi dramatique « .

Au cours d’une rencontre à Kingakati où se trouve sa résidence, Joseph Kabila avait fait savoir aux membres du FCC , la plate forme politique dont il est le chef, qu’il existe un accord confidentiel signé entre lui et Félix Tshisekedi en présence de trois Chefs d’État africains. Parmi les clauses de cette charte, la famille politique de Tshisekedi devrait soutenir la candidature du FCC pour la présidentielle de 2023.

Depuis plusieurs semaines maintenant, le camp Kabila se plaint de la violation du « deal » avec, notamment les ordonnances présidentielles de juillet 2020 dans les services de sécurité et dans la magistrature.

Face à ces critiques, les partisans du président Tshisekedi soutiennent que « le salut du peuple est la loi suprême ». F. Tshisekedi reprend de plus en plus ce principe dans ses discours.

Près de deux ans après l’accord de coalition gouvernementale, la confiance entre les deux partenaires a laissé la place à la méfiance, à la défiance voire à l’amertume. 

La coalition au pouvoir est au bord de l’éclatement. Joseph Kabila, sans poste mais détenant encore un pouvoir considérable sur l’État grâce à sa majorité parlementaire, consulte à tour de bras. Il ne veut pas perdre le pouvoir qu’il a feint de quitter.

Dans son communiqué issu de la retraite de vendredi 6 à dimanche 08 novembre 2020 à Safari Beach à Kinshasa, le FCC s’est dit prêt au dialogue avec Félix Tshisekedi pour mettre fin à la crise actuelle dans les institutions congolaises, au cas où le problème persiste.

Il préconise l’organisation « des élections générales à tous les niveaux, y compris la présidentielle ».


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