Durant la guerre froide, il était de bon ton de brandir la menace nucléaire pour ne pas avoir à l'utiliser. Cette arme de dissuasion participait ainsi de l'équilibre de la terreur. Les deux superpuissances d'alors que furent les Etats-Unis d'Amérique et l'URSS ont ainsi paradoxalement, assuré la paix au monde post-deuxième guerre mondiale.  

A des années-lumière de ces considérations géopolitiques, une métaphore tout de même mettant en exergue le binôme CACH - FCC. Ces deux plateformes encore au pouvoir jouent à se faire peur. Chacune brandissant ce qu'elle considère comme l'arme fatale. A l'O.P.A (offre publique d'achat) sur la majorité parlementaire n'excluant pas la dissolution exhibée par le Président de la république, le FCC vient de riposter avec l'épouvantail des élections anticipées à tous les niveaux. En clair, surtout la présidentielle. On remettrait ainsi tous les compteurs à zéro. 

Au passage, ce cas de figure serait en phase avec la vulgate du CACH selon laquelle les députés auraient été " nommés ". Comment alors, démonétiser seulement les législatives alors que dans les mêmes circonstances de temps et de lieu se tenaient la présidentielle et les provinciales ? Question de bon sens. Mais, là n'est sans doute pas le fond de la question.  

Ici, les deux conjoints en instance de " divorce " sont sur le terrain du rapport de force. Fort de l'impérium ou plus exactement de la " signature ", Félix-Antoine Tshisekedi entend élargir son territoire. D'où l'Union sacrée de la nation comme arme pour sortir du face-à-face " déséquilibré " à son goût FCC-CACH. Quitte à menacer de tirer sur la forteresse FCC qu'est l'Assemblée nationale. 

A l'inverse, fort de sa majorité à l'Hémicycle, le FCC n'entend pas perdre cet avantage qui lui donne le pouvoir de contrôler le Gouvernement. Pas seulement. Alors, en envisageant les élections anticipées à tous les niveaux, la plateforme kabiliste brandit une menace qu'elle sait très difficilement réalisable. Tout comme le basculement de la majorité parlementaire et encore plus la dissolution de la Chambre caressés par le camp présidentiel. 

Comme du temps de la guerre, les deux protagonistes rd congolais montrent, chacun, leur arme de dissuasion pour n'avoir pas à l'utiliser. Menace contre menace pour finir par négocier sur de nouvelles bases ? En tout cas, en sortant de son munyere " l'union sacrée ", Fatshi a élargi sa base politique imposant ainsi un autre rapport de force. 

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