Des jeunes du Front commun pour le Congo (FCC) sont descendus mercredi 4 novembre 2020 dans la rue. Par cette marche pacifique, ils dénonçaient toute violation de la constitution. Ils ont appelé à la stabilité du pays tout en condamnant toute tentative de débauchage au sein de leur plateforme.

Tôt le matin les manifestants se sont regroupés sur square Arthur Forrest non loin de l'école Maadini. En face d’eux, des policiers qui les empêchaient de prendre la direction de l’assemblée provinciale.

Après un long moment de discussion, ils se sont décidés de faire un tour dans la ville. C'est ainsi qu'ils sont partis de l’avenue Kasa-Vubu, passant par colonel Ilunga puis l’avenue Kabalo avant de se retrouver au point de départ.

Ils arboraient des calicots portant plusieurs messages dont, « Nous demandons aux politiciens Katangais de retourner au bercail » ou « Nous disons non à toute violation de la constitution », ou encore « Protégeons la paix et la stabilité du pays, ne violons pas la constitution. »

Chemin faisant ils manifestaient aussi leur méfiance vis-à-vis des consultations initiées par le Chef de l'Etat à Kinshasa.

Arrivé au point de chute, un des leaders des jeunes, Guellord kilanga, a expliqué le sens de cette marche.

« Nous demandons au Chef de l’Etat le strict respect de la Constitution. Le fait d’organiser un dialogue c’est une tentative d’une violation grave de la Constitution, parce que le dialogue égal au débauchage. On pouvait comprendre si le Chef de l’Etat organisait des concertations dans l’idée de mettre fin à la guerre de l’Est par exemple. Mais lorsque le chef organise un dialogue dans l’idée de débaucher au sein du FCC cela est un acte inacceptable », a-t-il décrié.

Aucun incident majeur n’a été enregistré tout au long de cette manifestation.


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