"La déstructuration du Front commun pour le Congo (FCC) ne sera pas possible. Sauf si le Président de la République faisait recours à la pratique des antivaleurs dont la corruption, que vous appelez débauchage", déclare Constant Mutamba, Président de Nouvelle génération pour l'émergence du Congo (NOGEC), parti membre du FCC, invité du magazine face à face sut top congo fm.

"Le débauchage était catégoriquement interdit dans l'accord FCC-CACH", assure-t-il.

Il pense qu'à "partir du moment où chaque camp a reconnu la victoire de l'autre, l'existence politique sous le format actuel de l'autre, il était strictement interdit de pouvoir recourir à ce type de pratique". 

Constant Mutamba ne croit pas non plus à l'hypothèse de transhumance politique.

"Il sera difficile à ce stade..., ils l'ont tenté à plusieurs fois, ils voulaient faire tomber le bureau de l'Assemblée nationale, au travers des achats de consciences, 7 000 dollars par député, ils ne l'ont pas pu", rappelle le Président de NOGEC..

Qui martèle que "ce n'est pas possible de débaucher une centaine de députés. Vous pouvez essayer avec 2, 3 ou 4 mais, je persiste et signe, le FCC ne sera pas déstructuré"

Constant Mutamba selon qui, le fait que "le FCC a resserré ses rangs et démontré, une fois de plus qu'il reste une des premières forces politiques de la RDC, uni, cohérent autour de ses idéaux et son autorité morale", reste un atout non négligeable.

Cohabitation, seule alternative à la Coalition

"Quelle que soit la décision que pourra prendre le Président de la République à l'issue de ses consultation, nous allons nous tenir au respect de la Constitution. L'alternative, la seule alors, c'est la cohabitation et rien d'autre", tient à faire savoir celui qui est aussi juriste.

"Si CACH decide de mettre fin à la Coalition de gouvernement, nous allons automatiquement basculer dans la cohabitation. Passer outre cette considération, ce serait torpiller une fois de plus la loi mère, la Constitution", tranche Constant Mutamba.

Révocation impossible du Premier ministre 

À la question d'une la révocation éventuelle du Chef du gouvernement par Félix Tshisekedi, ce membre du bureau politique du FCC est formel : "le Président de la République ne peut pas révoquer le Premier ministre". 

Il indique que "c'est seulement la majorité parlementaire du FCC qui peut proposer un autre Premier ministre. (Or), notre Premier ministre ne va pas démissionner et notre Assemblée nationale dont nous sommes majoritaires ne votera pas de motion de censure contre son gouvernement parcequ'il n'existe pas de crise persistante entre l'Assemblée nationale et le gouvernement".

En pleine guerre

Et Constant Mutamba d'employer des termes forts pour parler de CACH, "partenaire d'hier, (et) adversaire d'aujourd'hui".

"Nous sommes en pleine guerre", lance-t-il. 

"Le climat politique aujourd'hui est tel qu'ils nous ont imposé une guerre (.autrement) comment voulez-vous que nous puissions nous comporter face à un partenaire qui ne sait pas tenir ses engagements, qui ne sait rien respecter?", s'interroge-t-il

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