Le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe a condamné samedi le président d’un parti du Front commun pour le Congo (FCC), la plate-forme de l’ancien président Joseph Kabila, à une peine de trois ans de prison pour menace de mort et offense envers l’actuel chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, rapporte dimanche la presse kinoise.


Barnabé Milinganyo Wimana, qui préside le Rassemblement des leaders congolais, une formation affiliée au FCC, était jugé en « flagrance » (flagrant délit). Il a écopé d’une peine de trois ans de servitude pénale (prison), d’une amende de deux millions de francs congolais et de 10.000 dollars américains de dommages-intérêt, a précisé le site mediacongo.net.

Le ministère public avait ordonné son arrestation immédiate au Centre pénitencier et de rééducation de Kinshasa (CPRK, ex-prison de Makala).

Milinganyo avait commenté durant la semaine lors d’un débat sur une télévision locale la suite à donner aux consultations menées durant ce mois par le président Tshisekedi pour sortir de la crise avec ses partenaires de la coalition au pouvoir, les fidèles de son prédécesseur Joseph Kabila.

Il avait affirmé en lingala (la langue parlée à Kinshasa): « il y aura peut-être la démission du président. C’est l’unique voie facile. Si le président ne veut pas faire tuer les gens, il faudra qu’il démissionne (…). Alors il deviendra dignement sénateur à vie. S’il ne le fait pas, alors il sera tué par balle? « .

Milinganyo avait interpellé samedi par des agents de l’Agence nationale des renseignements (ANR) et conduit au Tribunal de grande instance de la Gombe pour avoir « tenu des propos menaçant la vie du chef de l’Etat ».

Belga
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