Le ministre des droits humains André Lite a, au cours d'une conférence de presse mercredi 11 novembre, dénoncé les propos du secrétaire général a.i de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) menaçant d’exil certains cadres du FCC.

« Un des hauts responsables du parti présidentiel qui a dit haut, je ne sais pas pourquoi en ce moment précis, il a menacé d'exil ses adversaires politiques qui sont du FCC, en disant le fait qu'ils connaissent les maisons des différents responsables du FCC. Ce sont des propos à réprimer sinon à condamner et c'est ce que nous faisons en tant que ministre des droits humains. Quelle que soit la situation, aucun Congolais ne peut être contraint à l'exil. L'union sacrée à laquelle le président de la République nous convie tous est aux antipodes des propos tenus par ce haut responsable de l'UDPS », a déclaré André Lite.

Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) a également condamné ces propos d'Augustin Kabuya, les qualifiant de "nature à inciter à la violence”.

« Aujourd’hui vous vous organisez avec le ministre des finances pour ne pas sortir l’argent afin de dresser l'armée, la police et les fonctionnaires contre le chef de l’Etat. Comme ils ont essayé, nous sommes prêts pour répondre et certains d’eux vont prendre le chemin d’exil. Nous n’allons pas nous laisser faire », avait dit le secrétaire général de l’UDPS, Agustin Kabuya, devant les militants lors d’une matinée politique tenue mardi 10 novembre à la permanence du parti.

Le PPRD a dénoncé des propos qui portent “atteinte à l'intégrité physique du ministre des finances”. Pour le parti de Joseph Kabila, cette attitude “ ne va pas dans le sens de la préservation de la paix sociale” alors que la coalition au pouvoir connaît une crise.

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