« J'assume tous mes propos (accusant le Front commun pour le Congo d'être à la base de l'arrestation de Vital Kamerhe) mais précise que je n'ai pas remis en cause les conclusions de la justice en rapport avec le procès dit des 100 jours, volet maisons préfabriquées. Je n'ai jamais dit que ce jugement était complaisant », déclare le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social ( Udps), Augustin Kabuya, invité ce mardi de l'émission LE DÉBAT sur TOP CONGO FM.

Augustin Kabuya (photo) note que « si le Président de la République était porté par la volonté de nuire à son directeur de cabinet Vital Kamerhe, l'affaire 15 millions de dollars de retrocommissions aurait suffi ».

Par contre, insiste-t-il, « tout ce qui concerne le dossier programme d'urgence dit des 100 jours, a débuté avec la dénonciation du ministre des Finances sur l'exécution des travaux en deçà du financement pourvu par le gouvernement. Ensuite, c'est le Premier ministre qui a porté l'affaire au conseil des ministres et enfin, c'est le ministre de la justice (Tunda ya Kasende) qui avait alors saisi la justice ».

Pour le secrétaire général du parti présidentiel, « on ne doit pas imputer le malheur de Vital Kamerhe ni au Président de la République ni à l'UDPS, au motif qu'il serait un empêchement pour un nouveau mandat de Félix Tshisekedi ».

« Tous ceux qui responsabilisent le Chef de l'état dans un dossier où il n'est pas impliqué, me rencontreront sur leur chemin », prévient Augustin Kabuya qui indique être « toujours en contact avec Vital Kamerhe (les échanges des sms sont fréquents) et son parti", l'Union pour la nation (UNC).

« Mais nous n'allons pas lui rendre visite (en prison) pour ne pas donner l'impression d'instrumentaliser la justice », explique Augustin Kabuya.

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