Il soutient plutôt que la priorité pour le moment est de stabiliser le pays. Le président d'Ensemble pour la République ne voit pas pourquoi organiser les scrutins anticipés, alors que la RDC n’a pas d’argent et traverse des moments très difficiles sur tous les plans.

« … Il y a un mandat de 5 ans, les caisses de l’Etat sont vides. On ne peut pas se permettre d’organiser les élections anticipées au détriment de la population congolaise. Aujourd’hui, il faudrait d’abord stabiliser le pays », explique à RFI le président d'Ensemble pour la République.

Écarté des élections de 2018, Moïse Katumbi insiste davantage sur la révision de la loi électorale et sur une nouvelle commission électorale. D'après lui, ce sont là deux instruments indispensables pour des élections crédibles. 

«Nous devons, comme le chef de l’État l’a annoncé, engager le pays sur la voie des réformes, surtout électorales, avec la nouvelle majorité que le peuple congolais a acquise, pour espérer aller aux élections en toute transparence », a fait savoir l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga. 

«Pour le moment, nous devons travailler pour les trois ans qui restent et faire bénéficier au peuple qui souffre ce qu’il attend de nous», a martelé le porte-étendard d'Ensemble pour la République.

"JE DEMEURE OPPOSANT ET MEMBRE DE LAMUKA"

S’agissant de l’actuelle configuration de la majorité parlementaire autour de l’Union sacrée que compte mettre en place le Chef de l’Etat, Moïse Katumbi déclare qu’il n’y a jamais existé une majorité acquise au président sortant, Joseph Kabila.

« L’ancienne majorité n’était que théorique, et n’était basée sur aucune sincérité », indique-t-il, avant de réaffirmer son attachement à ce qu’il appelle opposition républicaine.

«Je demeure opposant et membre de Lamuka. Je suis là, et je travaille pour l’intérêt de la population. C’est dans ce contexte que nous avions été rencontrer le président de la République ».

« MOI, INFORMATEUR? C’EST DES RUMEURS... » 

Dans son interview au média français, Moïse Katumbi affirme qu’il n’a jamais été contacté pour être nommé informateur. « Je suis, dit-il, flatté d’entendre cela pour la première fois. Jusque-là, personne ne m’a contacté. Il s’agit des rumeurs qui circulent », répond-il, avant d’ajouter « il y a plus de compétences dans notre pays ».

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