Il se trame un complot contre Joseph Kabila. C’est Barnabé Kikaya, un de ses plus fidèles, qui tire la sonnette d’alarme et dénonce. « Dans les salons huppés de la ville haute, des rencontres politiques s’organisent avec pour thématique étrange, l’arrestation de Joseph Kabila (sic) et son transfèrement à la CPI (resic) », peut-on lire dans sa tribune publiée le lundi 21 décembre.


Depuis le récent voyage de Joseph Kabila dans le Grand Katanga, ce qui ressemble à un retranchement de l’ancien Président dans son fief, des laboratoires seraient déjà à la manoeuvre pour le pousser à traverser la frontière de la République Démocratique du Congo (RDC). Une situation qui, pour Barnabé Kikaya, « traduit en réalité une volonté délibérée de neutraliser au sens propre ou au sens péjoratif Joseph Kabila et sa famille politique ».


Cet ancien Conseiller des questions diplomatiques de Kabila évoque dans sa tribune l’accord général de Berlin comme le « prix de préservation » de la RDC : « Le congolais est tenu au devoir de savoir qu’il y a un prix pour sa préservation : l’Accord général de Berlin ouvrant le bassin de son Congo au commerce mondial » que Joseph Kabila « est le seul congolais à connaître.

« Pour l’heure, le seul Congolais à le connaître est Joseph Kabila Kabange obligé d’édifier son successeur et, par ricochet, ses successeurs. Malheureusement, c’est contre lui (et ses proches) qu’une chasse aux sorcières stupide et idiote s’organise, comme si après avoir livré Kasa-Vubu, Mobutu et L-D. Kabila aux parrains, le Congo a vu des investissements extérieurs, principalement occidentaux, venir à flots », se lamente Barnabé Kikaya. Et de conclure : « s’il est une leçon à en tirer pour tous les Congolais, c’est celui de considérer le salut de Joseph Kabila Kabange comme celui de la République Démocratique du Congo, notre patrimoine commun ».


Ce proche collaborateur du Président de la République honoraire, plaide pour la « protection » du prédécesseur de Félix Tshisekedi, gage de « sauver le Congo ».  Et de poursuivre : « L’annonce par le chef de l’État de l’effritement de la majorité présidentielle dans son discours du 6 décembre 2020 la veille de la déchéance cavalière du bureau Mabunda faisant foi ».

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