L’Union sacrée de la Nation naitra bel et bien comme un fœtus mature après des douleurs d’enfantement. L’avortement programmé par certains détracteurs n’aura pas lieu. La Task-force mise en place poursuit les discussions « dans l’intérêt du peuple congolais » qui aspire à une vraie rupture avec les antivaleurs.


Dans un communiqué conjoint des groupes parlementaires MS-G7, AMK et Alliés et MLC/ADN, les leaders de l’Union sacrée affichent leur volonté d’œuvrer jusqu’au bout pour l’aboutissement de cette entreprise initiée par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Une posture patriotique qui prend de court tous les oiseaux de mauvais augure qui n’ont cessé de prédire le clash. C’est dire que le noyau de l’Union sacrée reste intact, prêt à faire germer l’arbre du changement radical dans la gouvernance pour le salut du peuple congolais.


L’Union sacrée de la Nation n’a pas volé en éclats, comme le prédisaient certaines mauvaises langues. Et rien de tel ne pourra arriver, à voir la posture républicaine et patriotique qu’affichent tous les principaux sociétaires engagés, sans condition aucune d’ailleurs, dans la vision du changement prônée par le cinquième président de la République démocratique du Congo.


La preuve c’est que les trois têtes de peloton – Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi – maintiennent bien leurs contacts et regardent résolument dans la même direction. Les petites incompréhensions, du reste, occasionnées par leurs représentants et non par eux-mêmes, n’ont pas réussi à entacher les bonnes relations politiques et amicales qu’entretient ce triumvirat qui tient à sortir le pays du gouffre de la mégestion instaurée en système depuis près de 18 ans du régime précédent. Le peuple, rien que l’intérêt du peuple, préoccupe autant le président de la République, tout comme ses nouveaux partenaires : Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba. Tous s’inscrivent dans le respect du testament historique du père biologique de l’actuel de chef l’Etat, Etienne Tshisekedi, auteur du slogan « Le peuple d’abord ».


Dans un communiqué conjoint rendu public, mercredi 20 janvier, les groupes parlementaires MS-G7, AMK et Alliés et MLC/ADN, membres influents de l’Union sacrée de la Nation, il ressort clairement que personne, ni Moïse Katumbi, ni Jean-Pierre Bemba, n’a l’intention de « tuer l’Union sacrée », contrairement aux affirmations faites par le président ai de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, à l’attention de certains députés transfuges du FCC passés à l’Union sacrée.


Tout en montrant leur volonté de poursuivre des discussions au sein de la Task-force, les autres regroupements politiques, piliers de l’Union sacrée de la Nation, déplorent et condamnent les propos du député UDPS, Jean-Marc Kabund, qu’ils qualifient de « contre-vérités » et qui, selon eux, « n’honorent ni son rang, ni l’obligation de réserve, impératif exigé de tout homme aspirant à des hautes responsabilités d’État ».  


Ce qui a semblé se présenter pour une certaine opinion comme un couac au sommet de l’Union sacrée, est vite aplani à travers ce communiqué qui remet chacun à sa place. L’Union sacrée ne mourra pas avant sa mise en place effective et personne n’a l’intention de la tuer comme un mort-né.


Dans tous les cas, Félix Tshisekedi se veut neutre, en se plaçant au-dessus de la mêlée.  Le président de la République sait que pour les postes dans les institutions, tous l’attendent au tournant. Et sur ce point, il est évident qu’il ne va pas transiger sur le principe qu’il a fixé dans son discours du 6 décembre 2020. Avec l’Union sacrée de la Nation, il attend ainsi gouverner autrement. Et lorsqu’il s’agira des postes, c’est à lui que revient le dernier mot.



Le Potentiel

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