L'Union sacrée de la nation n'est pas une blanchisserie, comme certains le prétendent. Tous ceux qui adhèrent ont agi par conviction. Aucune promesse de poste ministériel n'a été faite à ceux qui adhèrent à cette vision du chef de l'État. C'est ce qu'a affirmé l'informateur Modeste Bahati Lukwebo au cours d'une émission diffusée, hier dimanche 31 janvier, sur les antennes de la radio Top Congo.

Le président de l'AFDC-A a saisi l'occasion pour dissiper tout malentendu qui a émaillé le processus d'identification de la nouvelle coalition majoritaire. Contrairement aux rumeurs répandues à travers les réseaux sociaux, Bahati Lukwebo a affirmé que le parti Ensemble politique de Moïse Katumbi et Mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba n'ont jamais exigé des postes à l'Union sacrée de la nation.

Modeste Bahati a reconnu cependant que ces deux formations politiques se sont rapprochées de la nouvelle vision du président Félix-Antoine Tshisekedi avec des cahiers de charge, dont le contenu s'est avéré bénéfique pour la nation.

"Le panel a observé leurs revendications et on s'est rendu compte que c'était de bonnes choses", a déclaré le professeur Modeste Bahati Lukwebo. Plusieurs autres questions d'actualité lui ont été posées au cours de cette émission. De la démission du Premier ministre, en passant par le prochain gouvernement et les échéances électorales de 2023.

Parlant de la nomination du Premier ministre, le sénateur Modeste Bahati a assuré qu'il n'est pas dans le secret du chef de l'État. Il a rappelé que cela relève de la compétence exclusive du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

Quant à la taille de l'équipe gouvernementale, Modeste Bahati a souligné que lors de sa mission d'information, des propositions ont été faites pour que le prochain gouvernement ne compte qu'une quarantaine des ministres.

En moins d'un moins de travail, Modeste Bahati, en sa qualité d'informateur, a remis au chef de l'État le rapport de sa mission. Il a identifié une nouvelle coalition majoritaire, constituée de 391 députés nationaux, membres de 24 partis et regroupements politiques.

La communication de ce rapport au président de la République est intervenue dans un contexte dominé par la déchéance du Premier ministre Sylvestre Ilunga, à la suite d'une motion de censure du député national Chérubin Okende.

Tirant les conséquences des derniers évènements intervenus sur la scène politique, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a déposé sa lettre de démission au président de la République le vendredi 29 janvier au palais de la Nation. Ce qui donne la voie libre à celui que les Kinois appellent " "Fatshi béton" de nommer un Premier ministre au sein de la nouvelle majorité parlementaire.


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