Censé faciliter la libre circulation sur le continent: Le passeport panafricain suscite des incertitudes!

En sa qualité du Président de l’UA, Félix Tshisekedi appelé à s’impliquer pour concrétiser la libre circulation

L’Afrique reste partiellement fermée aux voyageurs africains et même à sa propre diaspora. Et selon le rapport 2016 de la BAD, les Africains ayant besoin de visas pour voyager dans 55% d’autres pays du continent, peuvent obtenir des visas a l’arrivée dans seulement 25% d’autres pays, et pas besoin de visa pour voyager dans seulement 20% des autres pays du continent, note Jean-Pierre Alumba Lukamba, Directeur Exécutif International de la Diaspora Africaine pour le Développement (Add) dans une tribune.

Lancé depuis le 17 juillet 2016 lors du 27ème sommet de l’Union Africaine réuni à Kigali, la capitale rwandaise, ce passeport panafricain censé faciliter la libre circulation des citoyens africains à travers le continent, 4 ans après, l’enthousiasme suscité par cette annonce semble s’être effrité, car il ne fait plus l’objet des discussions ni d’actions claires au sein de l’Union Africaine, constate avec amertume l’expert.

Selon un rapport de l’Organisation Internationale pour les Migrations(OIM) de 2014, sur 100% des Africains qui quittent leur pays d’origine, 60% émigrent dans d’autres pays d’Afrique, seulement 40% quittent le continent. Le thème officiel de l’année 2021 de l’Union Africaine est «Arts, Culture et Patrimoine: leviers pour construire l’Afrique que nous voulons». Comment l’Afrique peut-il atteindre cet objectif sans que les Africains et sa diaspora puisse se découvrir et se connecter? Comment pourront- ils se découvrir sans un instrument qui facilite leur mobilité au sein du continent ?, s’interroge Jean Pierre Alumba.

En effet, le secteur touristique, selon le Directeur Exécutif International de la Diaspora Africaine pour le Développement est l’une des activités économique les plus prometteuse d’Afrique et l’industrie a le potentiel de stimuler la croissance économique sur le continent en terme de commerce intra-Africain.

L’Union Africaine s’est assignée l’objectif de doubler ce tourisme d’ici 2023 dans le cadre du plan de mise en œuvre décennal (2014-2023), qui s’inscrit dans le vaste Agenda 2063 de l’UA. « La Zone de Libre Echange Continental ne peut être viable et effective que quand la mobilité des Africains est soutenue par un document de voyage commun aux Africains et sa diaspora, car les conditions et les exigences des visas découragent les touristes Africains a découvrir ce que leur continent peut leur offrir en terme des business, découvertes culturelles, héritage artistique commun et notre héritage historique »,tance Jean Pierre Alumba.

Pour lui, l’Afrique sans un passeport Pan Africain, sera toujours un obstacle á l’intégration continentale et l’Union Africaine restera toujours un cercle fermé des Chefs d’Etat et des gouvernements. C’est pourquoi il souhaite que la question relative au passeport panafricain soit soutenue par un agenda politique clair et assumé par l’actuel président de l’Union Africaine de 2021, le Président RD Congolais Félix Antoine Tshisekedi.



latempete
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top