Le dossier de la débâcle du projet agro-industriel de Bukanga-Lonzo fait toujours polémique en RDC.

Cette affaire est actuellement à la base d’un vif jeu de ping-pong entre l’inspection générale des Finances et l’ancien premier ministre Matata Ponyo.
Devant la presse de Kinshasa le vendredi 12 février dernier, Augustin Matata Ponyo avait une fois de plus clamé son innocence et dénoncé l’instrumentalisation de l’IGF par les opérateurs politiques.

« Qui a autorisé l’arrêt de financement de ce projet de Bukangalonzo, vital pour ce pays. La responsabilité est à situer après mon départ en décembre 2016, je n’ai pas pris un dollar de ce projet ni directement ni indirectement« , avait déclaré l’ancien premier ministre Congolais.

« J’ai invité le meilleur inspecteur qui puisse exister dans ce pays à démontrer le contraire parce que je n’ai pas foi en ceux-là qui ont enquêté et dont l’avion d’audit n’avez qu’une seule piste d’atterrissage et même en atterrissage forcé« , a fustigé le responsable de Congo Challenge.

Matata se dit serein et affirme ne pas avoir peur de la justice car c’est grâce à elle que la lumière éclatera.

« L’IGF a dit qu’elle a transmis le dossier en justice mais je suis encore dans ce pays. Pourquoi est-ce qu’on doit avoir peur de la justice ? Parce que nous sommes dans un Etat des droits. Je n’ai pas peur de la justice parce que pour la première fois il sera démontré dans ce pays qu’il y a eu un directeur général du BCECO qui a géré près de 3 milliards USD et qui n’a pas détourné et qu’il sera aussi démontré qu’il y a eu un ministre des Finances pendant 26 mois qui a géré des milliards et des milliards du compte du trésor et qu’il n’a pas détourné un dollar« , a-t-il ajouté avant de renchérir également qu’ « il sera démontré que dans ce projet de Bukanga-Lonzo, il y a eu un premier ministre qui n’était pas gestionnaire mais qu’on a voulu incriminé pour des raisons politiques comme étant le gestionnaire. Je n’étais lié ni directement ni indirectement à la gestion du projet. Il n’y a que dans ce pays qu’on peut interroger quelqu’un qui n’était pas dans la gestion et faire de lui un coupable », conclut Matata Ponyo Mapon.


Pour rappel, un rapport publié il y a plusieurs semaines par quatre journalistes avait contredit l’IGF au sujet de l’échec du projet de Bukanga-Lonzo.
Pour ces professionnels des médias la débâcle de Bukanga-Lonzo est liée à l’arrêt du financement et non au « prétendu détournement ».



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