Un deuxième cas confirmé d’Ebola a été enregistré dans la Zone de Santé de Biena, située dans l’aire de santé de Masoya, dans la partie Nord de la province du Nord-Kivu.
Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il s’agit d’une cultivatrice de 60 ans, décédée le 10 février 2021. Elle a été en contact avec le premier cas et présentait des symptômes similaires à ceux du virus Ebola.
Le 7 fevrier dernier, le ministre de la Santé, Docteur Eteni Longondo, annonçait la résurgence de la maladie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu, avec un premier cas enregistré. Il s’en était suivi le déploiement sur terrain d’une équipe du ministère provincial de la Santé pour appui aux actions de riposte.
Tous les cas confirmés ont séjourné au poste de santé de Ngubi, en provenance de l’aire de santé de Masoya, situé dans la zone de santé de Biena, antenne de Butembo (Nord-Kivu).
Deja le 9 février, un total de 17 nouvelles alertes dont 6 décès, ont été dénombrées. L’on compte parmi ces cas notamment 9 dans la zone de santé de Katwa et 8 dans celle de Biena. Parmi les alertes notifiées du jour, il s’est dégagé 6 décès communautaires et 11 alertes chez les vivants, ajoute l’OMS.
Toutes ces 17 alertes comptabilisées ont été investiguées et 82,3% de ces dernières ont été validées comme cas suspects de maladie à virus Ebola. Elles ont toutes été prélevées, renseigne l’organisation.
Au total 182 contacts ont été listés et 110 ont « véritablement » été suivis. Parmi les 63 contacts non vus, 3 d’entres eux n’ont jamais été vus, tandis que 60 n’ont pas n’ont pas été vus au cours de 24 dernières heures, précise l’OMS.