Alors que la première pétition qui visait la déchéance du vice-premier président de la chambre haute du parlement Samy Badibanga avait été recalée, la deuxième initiée par la sénatrice Victorine  Lwese Bakuamoyo n’arrête de faire jaser le microcosme politique. Ceci, en raison des irrégularités constatées de part et d’autre.

D’aucuns constatent que la pétition de Victorine Lwese n’a pas réuni toutes les conditions  pour être jugée valable. Le quota de signatures exigées n’est pas respecté, c’est une pétition initiée contre le même individu au cours d’une même session, ce que le règlement intérieur ne prévoit pas  et souligne le fait que les votes du FCC ne peuvent pas faire tomber Badibanga tout en considérant les parlementaires issus de cette plateforme.

C’est dans cette perspective que le constitutionaliste et député national, le professeur André Mbata a évoqué l’ignorance du droit constitutionnel au sein du Front Commun du Congo et déclare que les signataires de cette pétition ont eu à occuper des fonctions dans le régime Kabila. André Mbata semble, au regard de cette situation, mettre en cause le diplôme de licence de la pétitionnaire. L’élu de la Tshangu se demande comment les signataires de cette pétition, d’autres qui sont même des professeurs, ont eu le temps de lire la lettre de transmission signée par Victorine Lwese en leur nom  sans se rendre compte que la disposition légale évoquée par l’initiatrice de la pétition n’existe pas dans la constitution de la RDC.

André Mbata indique, par ailleurs, que les pétitionnaires se sont probablement référés à la constitution d’un pays frontalier et celle de la RDC qui fête ses 15 ans d’âge. Il fustige, en outre, l’ignorance du droit, des us et coutumes parlementaires qu’il juge flagrante, car il rappelle qu’on ne peut pas introduire plus d’une motion au cours d’une même session.

Il sied de noter que la pétition initiée par Victorine Lwese Bakuamoyo en vue de la déchéance du 1er vice-président du sénat  et portant 15 signatures a été notifié au concerné par voie d’huissier de justice. Dans cette pétition, il est reproché à Samy Badibanga Ntita  la non-production des rapports de plusieurs voyages qu’il a effectués à l’étranger, absences injustifiées aux réunions du bureau et des séances plénières, production des rapports des vacances parlementaires sans avoir été dans sa circonscription électorale.
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